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Salam 3alaykoum 🤍






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Elle a lâché un petit rire.

Maissa: Mais tu te prends pour qui?

Moi: Ça fait un mois je suis ici et vous cinq vous m'avez tous prise pour une conne bah tu sais quoi? Aller tous vous faire foutre

Marwa: Mais t'es malade toi de nous parler comme ça?

Comme si c'était pas assez Walid et arrivé pour défendre ses soeurs

Walid: Eh y a quoi ici

Marwa: J'sais pas qu'est ce qu'elle nous raconte là, on lui a rien fait et elle elle vient péter un cable

Moi: Rien fait? DEPUIS UN MOIS VOUS ME TRAITEZ COMME UNE MERDE ET T'APPELLES ÇA RIEN FAIT? FALLAIT S'ATTENDRE À CE QUE J'EXPLOSE NAN??

Maissa: ARRÊTE DE CRIER

Moi: NAN J'ARRÊTE PAS. VOUS ÊTES TOUS DES HYPOCRITES, VOUS RETOURNEZ MES FRÈRES CONTRE MOI, VOUS ME FAITES DES PROBLÈMES ALORS QUE JE VOUS AI RIEN DEMANDÉ, VOUS ME FRAPPEZ POUR UN RIEN ET T'APPELLES ÇA RIEN FAIRE?

J'avais la gorge nouée, vraiment j'avais même plus la force de crier.

Ça faisait un mois que j'étais là et que chacun d'entre eux faisait tout pour me détruire.

Un moi que je gardais tout pour moi, jamais je m'étais plaint une seule fois.

Walid s'est approché de moi et m'as mis une grosse gifle.

J'ai fait comme si j'avais pas mal alors que j'étais en souffrance totale. Déjà que de base j'avais mal à la tête, là ça m'a tué.

Moi: Hasbi Allah wa ni3mal wakil

..

Moi: Qu' الله soit témoin de toutes les horreurs que vous m'avez fait vivre.

..

Moi: Jamais je vous pardonnerai pour ça.

Je suis montée dans ma chambre j'ai ramassé toutes mes affaires. C'était rapide parce que j'en avait pas beaucoup et que de base je les rangeait dans ma valise.

J'étais en pyjama et en claquette, mais je suis sortie comme ça, je voulais pas rester une minute de plus.

J'étais en train de marcher en pyjama avec une grosse valise dans la rue pour rejoindre un arrêt de bus, il faisait noir, je savais ni où aller, ni qui appeler, mais je savais que je devais partir.

J'ai sentis quelque chose m'attrapper par derrière et me tirer.

Encore Walid.

Moi: Laisse moi tranquille.

Walid: T'as cru que t'allais partir comme ça ******?

Moi: Lâche moi.

Walid: Tu vas rentrer tout de suite.

Moi: Tu me lâche ou je hurle. À toi de choisir.

Il m'a poussé sur le sol, j'ai essayé de me retenir avec mon bras, mais je suis tombée sur mon coude, j'ai poussé un cris tellement la douleur était grande.

Walid: Bah t'as qu'à partir alors, une meuf avec une valise en pleine nuit reviens même pas pleurer chez nous si quelqu'un te vi*le.

Il est parti en me laissant comme ça.

J'ai essayé de me relever mais mon bras me faisait tellement mal, et là une voiture noire s'est arrêtée devant moi.

À ce moment là j'ai pensé "Ya الله pas encore un problème"

Chronique de Yasmine: Plus Jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant