Gaëlle : Mais sérieusement, vous êtes trop sévère avec moi.
Prof de maths : Non, Gaëlle. C'est ton attitude qui est le problème.
Gaëlle : Bon, je vais dans ma chambre, c'est ça ?
Prof de maths : Exactement. Et tu restes là jusqu'à nouvel ordre.
Dans la chambre de Gaëlle et Sabine
Gaëlle : Bon bah, me voilà punie. Et c'est même pas ma faute...
Sabine : Ah bah, bienvenue au club ! On est coincées ici alors que Shanghai est dehors... tellement frustrant !
Gaëlle : Et en plus, on est confinées pendant deux semaines. Franchement, je m'ennuie déjà.
Dans la chambre de Loryne
Loryne se tient devant le miroir de la salle de bains, les ciseaux à la main, décidée. Elle observe sa frange dans le reflet et hésite un instant. Après tout, elle a souvent vu des tutos de coiffure en ligne. "Ça ne doit pas être si difficile," pense-t-elle.
Loryne : Allez, un petit coup de ciseaux, et demain, tout le monde sera impressionné...
Elle attrape une mèche de sa frange, prend une grande inspiration, et... snip! Malheureusement, elle coupe beaucoup trop court. Loryne reste figée un instant, horrifiée.
Loryne : (chuchotant) Oh non... non, non, non ! C'est trop court !
Elle essaie de remettre en forme le reste de sa frange pour atténuer les dégâts, mais chaque coup de ciseaux empire la situation. Sa frange devient inégale, en escalier. Désespérée, elle finit par abandonner, espérant que ce ne sera pas si visible au réveil.
Le lendemain matin, dans la salle de petit-déjeuner de l'hôtel
Loryne arrive, un bonnet enfoncé sur la tête pour cacher les dégâts. Mais dès qu'elle s'assied à la table, les autres la remarquent et échangent des regards complices.
Gaëlle : (se retenant de rire) Loryne, pourquoi tu portes un bonnet à l'intérieur ? Il ne fait même pas froid...
Loryne : (évasive) Oh, j'avais juste envie. C'est tout.
Sabine : Mais tu n'avais pas ce bonnet hier soir... Il y a un truc là-dessous, hein ?
Loryne : (rouge de gêne) Mais non, arrêtez de poser des questions !
Jules.B : (avec un sourire moqueur) Loryne, tu n'es pas en train de nous cacher une métamorphose capillaire, par hasard ?
Les autres, sentant que Loryne est mal à l'aise, se rapprochent un peu, déterminés à découvrir son secret. Gaëlle, toujours prête à se moquer gentiment de ses amis, s'approche d'elle.
Gaëlle : Bon, allez, montre-nous ! On est tous curieux maintenant.
Émilie : (riant) Si tu veux vraiment cacher quelque chose, Loryne, tu devrais peut-être être plus discrète la prochaine fois !
Loryne finit par céder et enlève lentement son bonnet, révélant sa frange coupée de manière catastrophique. Un silence stupéfait s'installe autour de la table, avant que les rires ne fusent de tous côtés.
Tous éclatent de rire
Sabine : (essuyant une larme de rire) Oh là là, mais qu'est-ce qui t'est passé par la tête ?!
Jules.B : (sarcastique) C'est... unique, on peut dire ça. On n'a jamais vu une frange comme ça.
Gaëlle : Franchement, Loryne, tu as inventé un nouveau style, là. C'est presque... comment dire... audacieux !
Loryne : (mal à l'aise) D'accord, d'accord, rigolez bien... Je voulais juste faire un petit truc sympa, c'est tout.
Jules.V : (souriant) Eh bien, bravo pour le courage, mais peut-être que la prochaine fois, tu pourrais... je sais pas... demander de l'aide ?
Émilie : Oui, ou aller chez un coiffeur ? (elle rit, mais essaie d'être un peu compatissante) Sérieusement, ça va repousser, t'inquiète pas. En attendant, tu as l'air... créative.
Loryne essaie de rester impassible face aux remarques, mais elle sent les larmes lui monter aux yeux. Malgré ses tentatives pour ignorer les moqueries, elle finit par quitter la table, vexée. Émilie, qui remarque sa tristesse, la suit pour tenter de la consoler.
Dans le couloir, Émilie rattrape Loryne
Émilie : Hé, attends ! Ne prends pas tout ça trop à cœur, ils sont juste... bah, un peu bêtes. C'est juste pour rire, tu sais.
Loryne : (les larmes aux yeux) Oui, mais ça fait mal quand même. Ils n'arrêtent pas de se moquer, et moi, je me sens tellement... stupide.
Émilie : Mais non, t'es pas stupide ! T'as eu envie d'essayer un truc, voilà tout. Eux aussi font des bêtises, et crois-moi, le jour où ça leur arrivera, tu pourras bien te venger.
Après un moment, Loryne finit par sourire un peu, reconnaissant qu'Émilie essaie de lui remonter le moral. Elles retournent ensemble vers le groupe, bien décidées à ne pas laisser les autres se moquer davantage.
De retour à la salle de petit-déjeuner
Sabine : (d'un air hypocrite) Oh, Loryne, tu nous fais la tête maintenant ? Allez, on plaisantait, tu sais bien !
Jules.B : Oui, c'était pour rire. En fait, c'est même plutôt... (il cherche ses mots) original, ta frange. Vraiment.
Loryne : (exaspérée) Oui, merci Jules. Très original, c'est ça ? (elle lève les yeux au ciel)
Jules.V : (essayant de détendre l'atmosphère) Allez, on se calme tous. On est là pour passer un bon moment, non ? Promis, on ne reparle plus de cette... frange.
Sabine : (ricanant toujours) D'accord, mais c'est difficile d'oublier. En tout cas, bravo pour le courage, Loryne. Toi, tu n'as pas peur de prendre des risques.
La matinée continue avec des échanges moqueurs, mais malgré tout, Loryne finit par rire un peu avec eux, espérant que le souvenir de sa frange ratée s'estompera rapidement.
--- À suivre ---