Chapitre 2

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A mon réveil, Niragi était parti.
Je vais a la recherche des nouveaux et les trouves au bord de la piscine.

- Chika ! J'ai jouer hier soir, et j'ai gagner.
- C'est le conseil qui voulait ?
- Pour tester Arisu.

Il est vrai, je ne doute pas de leurs capacités à s'en sortir durant les jeux, mais en dehors, ce sera une toute autre histoire.
Aguni débarque.

- Réunion.
- Amène-toi Arisu.

J'adresse un sourire aux nouveaux et m'en vais.
J'entre dans la salle, ils sont tous là.
Niragi me regarde d'un ai dubitatif.

- Ce soir, je participerai au jeux. Et je participerai jusqu'à ce que la carte du dix de coeur apparaissent !
- Cette carte vous rend fou a lié.

Le chapelier me lance un regard noir. C'est la vérité, il le sait.

- Il y a peut-être des arènes de jeux en dehors de Tokyo.
- Il n'y en a jamais eu.
- On a jamais vraiment chercher.

La supposition de Ann face au numéro deux le fait tiquer.

- Vas-y toi, pour nous prouver qu'il n'y en a pas, si tu es si sur.

Je fait un large sourire et Niragi me lance une chaise. Je l'esquive en plante mon regard dans ses yeux noir de jais.

- Ferme ta gueule Chika !
- Tu veux me tuer ou je rêve ?
- Vous disiez ?
- Fait pas comme si tout allait bien !
- Oh putain...

Il s'affale sur la chaise d'à côté.

- Dit le clairement Niragi, dit moi que tu veux me tuer, pour que mon sang soit sur tes mains comme celui de centaines de personnes et que tu sois débarrassé de moi !
- Je peux pas te tuer maintenant, tu me sert encore de vide-couilles.

Je sors mon flingue et me rapproche pour coller mon arme à son front.

- Ça suffit ! Niragi, dehors ! Et toi aussi Chika !

Le chapelier nous pousse a la porte, je range mon flingue et veux m'éloigner mais il m'attrape par le bras et plaque mon dos contre le mur frais.

- Bouge ! Laisse moi !
- Tu sais que je pensais pas ce que je disais mon ange...

Il caresse mes cheveux alors que j'essaye de m'échapper de son emprise.

- T'es aussi fou que le chapelier, avec son obsession pour les cartes.
- Mais mon obsession est pour toi.

Il fait glisser sa main de mes cheveux jusqu'à ma nuque, il sert la main dans mon cou fermement et me force à regarder dans sa direction.

- Tu sais que je t'aime Chika...

Je me débat et il finit par déposer un chaste baiser sur mes lèvres avant de me tirer a l'intérieur de la salle.

- Dehors !
- Tout vas bien, Chapelier, on a réglé nos différents. Hein, Chika ?

Je l'ignore, il s'assoit a sa place, ma chaise  été prise d'assaut par l'un des membres qui c'est fait expédié la sienne contre le mur, je reste debout.
Niragi sourit malicieusement.

- Assurez-vous que vos jours de visa n'expirent pas, en attendant, je jouerai, quitte a y laisser la vie, en mon absence, c'est Aguni qui veillera sur la plage.

Aguni lance un regard discret à Niragi, je tourne la tête vers Chishiya qui vient de voir cet échange de regards aussi.
Ils préparent un mauvais coup.
Réunion terminée, je fonce voir Niragi.

- Qu'est-ce que vous préparez avec Aguni ?
- J'aime pas qu'on fouille dans mes affaires, ma belle.
- C'est justement pour ça que je le fais.

Il me bouscule et mon dos heurte violemment le mur.

- Arrête ça.

Il pose ses mains sur le mur a quelques centimètres de mon visage. Les activistes passent par là et s'assoient à une dizaine mètres.

- Niragi, on est pas tout seul. Laisse-moi.
- Je pourrais te baiser devant toute la plage.
- Je suis pas d'accord.
- Oublies pas, Chika, t'es à moi.
- Je suis pas une propriété, j'appartiens à personne.
- Tu veux qu'on vérifie ?

Il effleure mes lèvres avec les siennes. Ça me rend dingue.

- Niragi, les activistes sont...

Il embrasse mon cou de façon extrêmement sensuel, mes yeux sont sur le point de se révulser sous le plaisir que me procure ses baisers.

- ...là.
- On terminera ça se soir.
- Niragi ! Tu m'as pas répondu.
- Et je compte pas le faire.

Il colle violemment ses lèvres aux miennes pendant quelques secondes et s'en va sans un dernier regard pour moi.

- Connard...

Je vais retrouver Kuina et Chishiya.

- Un truc se prépare.
- Aguni et Niragi contre le chapelier ? On est au courant.
- Niragi a pas nier quand je lui ai demandé s'ils avaient un plan macabre en tête.

Ils récupèrent les informations, aussi légères soit-elles, et je repart dans la chambre d'hôtel de Niragi.
Je me met a la fenêtre et m'inspire de Chishiya, j'observe.
Les activistes sont assis dans un coin. Personne ne se soucient d'eux, ils préfèrent faire la fête. Mais Niragi n'y est pas.
Je sens sa présence dans mon dos mais choisi de ne pas me retourner, continuer de regarder par la fenêtre.

- Oh ma belle...
- Réponds a ma question.
- Je vais m'éclipser ce soir, ça sera pas long.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Pas tes affaires.

Il pose ses mains sur le rebord de la fenêtre et pose sa tête sur la haut de mon crâne.
Il dépose un baiser humide dans ma nuque et s'éloigne.

- Reste ici, je suis de retour dans peu de temps.

Il claque la porte derrière lui.
Je m'allonge sur le lit et souffle calmement. Laisser partir Niragi me donne toujours l'impression que je ne le reverrai plus. Un vrai connard, mais ce n'est pas sa faute, c'est ce qu'il m'empêche de le haïr, même si ce qu'il a subit n'excuse pas entièrement son comportement.
Après trois heures à tourner en rond, Niragi rentre avec un grand sourire dans la chambre.

- Qu'est-ce que t'as fais encore ?

Il se couche à côté de moi et fait glisser ses mains sur mon corps.

- Niragi !
- Oh, c'est du sérieux...
- Je ne plaisante pas.

Il s'éloigne et me lance un regard d'incompréhension.

- Quoi ? Tu veux que je te dise tout ce que je fais maintenant ?
- C'est ce que tu m'obliges a faire tout le temps.
- C'est différent Chika, je peux pas laisser une fille comme toi sans surveillance.
- Je te demandes pardon ?
- Tu es... d'une beauté putain d'éblouissante !

Il pose une main sur ma joue et me caresse la poitrine de l'autre. Son regard passent de mes lèvres a ma poitrine rapidement.

- Si... désirable !

Je le repousse violemment.

- Ne me touches pas.
- T'avait l'air d'aimer pourtant... la dernière fois, tu te souviens, ma belle ?
- Niragi, si tu ose faire quoi que ce soit contre mon gré je te réserverai une mort lente et douloureuse, réfléchis bien, tu sais de quoi je suis capable.
- J'ai jamais eu peur ici, maintenant, tu me fais flipper Chika.
- C'est ça qui t'attire, je me trompe ?

Il embrasse ma tempe et se met derrière moi, il entoure ma taille de ses bras et sert. Je caresse doucement l'une de ses mains.

- J'arrivais pas a dormir sans toi, avant.
- Endors toi, Niragi.
- Je t'aime Chika.
- Je t'aime tout autant.

Je sens son rythme cardiaque ralentir, son corps se rafraîchir, ses yeux clos, comment dort-il avec tout le sang qu'il a sur les mains, je l'ignore.

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