chapitre 02

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En écrivant je me référer des questions qu'il me posaient des semaines avant qu'il me propose d'écrire tout le tralala. Il m'avait posé plein de question dont je n'arrivais pas à repondre pourtant j'avais les réponses, mais quand il s'agit de m'exprimer faut me coller un zéro.

qu'est ce que tu as ?》,《 qu'est ce qui te fait souffrir?》, 《 pourquoi ce changement de personnalité soudain?,qu'est ce qui t'angoisse, qui t'énerve, qui te déstabilise?》,《où est passé l'ancienne toi?》,《qu'est ce qui te fait peur?》,... et j'en passe plusieurs questions m'était posées dont la plupart je ne m'en souviens plus car c'était des questions banales du quotidien.

Et donc en écrivant j'ai répondu à la plupart des questions pour qu'il puisse m'aider car oui j'admets que j'ai besoin d'aide. Je me suis rendue compte un peu plus tard. Lorsque j'écrivais je pleurait sans raison ou peut être il y avait une raison. J'avais l'impression que je manquais d'aire, que j'allais m'étouffer, et surtout j'ai trop trop pleuré ces deux derniers jours.

il se trouve que j'en ai marre. J'en ai marre d'être une cible pour tout le monde, j'en ai marre de faire semblant d'être heureuse pourtant je ne le suis pas, j'en ai marre de sourire sur commande pourtant je suis malheureuse.J'ai peur de ne pas être à la hauteur, j'ai peur de vivre comme ça toute ma vie, j'ai peur de craquer et d'en finir, parce que oui l'idée n'a pas hésité à m'effleuré l'esprit et pas qu'une fois, j'ai peur de les décevoir comme ils m'ont déçu, j'ai peur de les faire fuir, j'ai peur de faire subir à mes descendants ce que je suis entrain de subir. Je subis des pressions, des jugements, des regards de mépris,... tout ce que je voulais c'est être fière de moi, mais c'est raté, ils m'ont pas laissé l'opportunité de le faire, je veux juste oubliez le passé et me focaliser sur le présent mais c'est peine perdue puisque j'étais beaucoup plus heureuse avant que maintenant, je veux m'adapter depuis bientôt 5ans j'y arrive pas. C'est pourquoi je dis qu'ils m'ont détruit. Ce que je sais c'est que je méritais pas ça. Je méritais le meilleur mais on m'a offert le pire. Je souffre parce que j'ai trop gardé sur moi et que maintenant ça me fait perdre l'équilibre. Je suis tout le temps anxieuse énervé et angoissé, car j'ai une grande colère en moi qui ne fait que grandir et je ne peux m'empêcher de faire des choses que je ne devrais pas faire, parfois j'arrive à garder le contrôle mais parfois je craque. Pourtant je les aiment sans conditions et j'aimerais qu'ils n'en doutent jamais. Toute cette rage qui me ronge ça ne fait que grandir de jour en jour, surtout quand je me rends compte que j'avais une épaule avec qui je pouvais me reposer mais qu'il est parti à jamais, il ne reviendra plus jamais. Depuis que j'ai réalisé qu'il n'était plus là que c'est partie en vrille. Et quand j'ai compris qu'en faite ils n'ont pensé qu'à eux c'est pour cela qu'on en est arrive là, je ne manque pas de les détester ne serait-ce qu'un tout petit peu pour ensuite les aimer. Ils n'ont jamais su que j'étais pas bien jusqu'à ce que je me mette à faire n'importe quoi qu'ils l'ont compris. Mais malgré tout ils n'oublient point de me juger. En vrai L'ancienne moi est morte mais pas pour longtemps vu qu'à moi aussi elle me manque, puisque j'étais si innocente, inoffensive mais à ce temps là j'étais heureuse. Ils m'ont pris cette assurance que j'avais en moi, ils m'ont pris ma fierté, ma joie de vivre ainsi que ce que j'avais de plus cher notamment l'amour que les gens me portaient. La vie a été cruelle avec moi et elle le reste toujours. Je suis à un stade de ma vie où tout me paraît fade, rien n'a de goût pour moi comme la vie....

Mon monologue était beaucoup trop long et mon psychologue demandait qui étaient 《ils》. Que dois-je lui répondre? Dois-je lui avouer que ce sont ceux qui sont sensé me soutenir quoi qu'il arrive, ceux avec qui je devrais me sentir à l'aise sans aucune crainte, dois-je dire que ce sont eux qui m'ont détruit? Je sais pas trop. C'est avec eux que je suis sensé être heureuse et non pas avec d'autres personnes. Mais avec eux je me sentais pas à l'aise, je me sentais juger et surtout je me sentais vraiment mal car j'avais ce côté en moi qui me disait qu'on en serait pas là s'ils avaient pensé à moi ne serait ce qu'un tout petit peu, le temps de réaliser que c'était une erreur de me faire changer de monde. Effectivement, je suis passée d'un monde à un autre, les deux étaient complètement distinctes. Malgré tout ils restent les personnes que j'aime et que je ne peux les échanger pour quoi que ce soit parce que c'est ainsi. On choisis pas sa famille, mais on choisit ses amis.

Mon psychologue en demandait plus que ce que je peux lui fournir. Il doit comprendre que je ne peux m'exprimer qu'en écrivant. Cependant je devais répondre une ou deux de ses questions.

- Booshra tu dois me dire qui sont <<ils>>? Il répète encore la question comme si j'avais pas entendu quand il l'avait posé pour la première fois.
Moi de mon côté je devais essayer de formuler les mots pour pas que ces gens là paraissent comme les méchants dans l'histoire parce qu'il se peut que ce soient moi la méchante on sais jamais.

- << ils >> sont ceux qui m'ont détruit, mais je ne peux les en vouloir car c'est ainsi, c'est tout ce que je peux vous dire. À la fin de ces mots une larme a faillit couler sur ma joue et sous une réflexe assez rapide je l'ai essuyé avant que ça ne tombe et qu'il ne remarque. Il m'a alors conseillé de partir et se revenir le mercredi pour la prochaine séance. Et que je devais aussi essayé d'en écrire un peu plus pour éclaircir ce qui lui n'avait pas compris. Et bien évidemment cette fois ci j'étais contre cette idée mais puisque j'ai commencé je devais finir.

Je suis sortie de la pièce où je me trouvais et je me suis dirigée dans le couloir où se trouvait Zaïm assis sur un banc entrain de tapoter sur l'écran de son téléphone.

- alors, ça s'est bien passé ?? me demanda t'il.

- Ouais je crois. J'avais une boule au ventre et aussi dans la gorge je me retenais de ne pas pleurer. Je voulais crier tellement fort pour extraire cette douleur qui me détruisait, je voulais crier plus fort pour jusqu'à sentir mes poumons. Mais pas maintenant, pas devant Zaïm et pas devant qui que ce soit.

Dans la voiture il y avait un silence assourdissant mais j'aimais cette silence c'était mieux ainsi. Le psychologue avait réussi à réveillé une douleur que je pensais endormie depuis quelque temps. Il a remué le couteau dans la plaie et ça faisait mal, vraiment mal. Les points de suture de mon cœur commençaient à se détacher. Je devais rester forte car ça ne faisait que commencer.

Une fois arrivé à la maison je suis direct allée dans ma chambre pour pleurer je pouvais pas me retenir trop longtemps c'était plus fort que moi. J'ai fermé la porte a double tour pour qu'on puisse pas y pénétrer. Je me suis jeter dans la lit et je criais sur mon oreiller pour étouffer mes hurlements. J'ai pleuré pendent de longues heures, rien n'arrêtait mes larmes, seule la fatigue a pu endormir ma souffrance.

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𝑩𝑶𝑶𝑺𝑯𝑹𝑨: 𝐿𝑒 𝐷𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant