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Samedi, en ville:
- Bon Booshra, on fait ceci, quand je te pose une question, tu n'as pas besoin d'ordonner les mots, tu déballes tout ce qui te traverse l'esprit, c'est OK ?? me conseilla, essaye de t'imaginer seule entrain de discuter avec un ami imaginaire, il ajouta.
Ça fait déjà une demi heure que je suis allongée là sur ce fauteuil en cuire noir entrain de regarder le plafond, il commençait déjà à me taper sur le système, il me posait plein de questions dont je n'arrivais pas à repondre, qui n'ont plus n'allait m'aider en rien. Et c'est sur que lui aussi était déjà fatigué. Ça fait déjà des semaines que je n'arrête pas de venir le consulter mais on avance en rien et ça se voyait que lui aussi en avait déjà marre. Mais puisque mon Grand frère y insistait, on ne pouvait rien faire, je devais venir consulté ce psychologue. Franchement je vois pas en quoi un psychologue peut m'aider.
- tu sais Booshra, commence t-il, si tu ne communique pas, personne pourra savoir ce que tu veux réellement et personne ne pourra t'aider.
Sur ce coup là il avait raison, mais je n'avais en aucun cas besoin de son aide ni ceux des autres non plus, comme je l'ai dit je viens ici seulement parce que mon grand frère le veut. Mais est-ce nécessaire à ce que je le déballes toute ma vie ??
- j'ai pas besoin d'aide vous savez ? Je lui annoncai, je vais très bien.
- Non Booshra tu ne vas pas bien, tu fais semblant d'aller bien, mais moi comme toi savions très bien que tu as besoin d'aide. Il avait raison mais je n'avais aucune envie de parler de ma vie ou de mes maux à quelqu'un que j'ai rencontré il y a à peine une semaine. C'était pour moi un parfait inconnu.
- je vais te poser une question mais ça n'a rien avoir avec les autres questions. Il me dit, comment est ce que tu arrives à exprimer tes sentiments, émotions et tout?
- en écrivant, oui c'est comme ça que j'arrive à m'exprimer et quand je commence à écrire, j'aime pas m'arrêter, quand j'écris j'ai l'impression d'être ailleurs que dans ce monde. J'avoue
- je comprends. On fait un jeu toi et moi, tu diras que tu valides ou pas OK? Il proposa
- ouais OK. Sans réfléchir j'ai accepter de jouer le jeu. C'est quoi comme jeu ??
- aujourd'hui on ne parle pas, on ne pose pas de questions, tu rentres à la maison tu vas essayer d'écrire tout ce qui te traverse l'esprit et le cœur, ce que tu ressens, ce que tu aimes et n'aime pas, tout. Et pour la prochaine séance, tu devras me ramener le carnet ou la feuille. Comme ça on verra comment je pourrai t'aider.
J'étais pas contre cette idée, au contraire ça me plaisais beaucoup puisque je devais écrire, mais le fait que je dois lui présenter le discours que j'aurai écrit, ça me paraît un peu difficile. Mais je vais quand même essayer, parce qu'après tout c'est le seul choix que j'ai.
De base j'ai trois séances par semaine, lundi soir, mercredi matin puisque ce jour là j'ai pas cours et le samedi soir. Aujourd'hui c'est samedi donc ma prochaine séance sera dans deux jours.
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Lundi:
Après le cours d'après midi, je suis rentrée chez moi, il était 17h53. Je suis allée prendre une douche vite fait pour me détendre puisque j'étais fatiguée à force de m'asseoir 4h affilé. Après ma douche je me suis préparée, j'ai mis le petit carnet marron qui contenait la plupart de mes maux dans mon sac et je me suis allongée, en attendant mon grand frère Zaïm. Après environ une heure il s'est pointé avec sa voiture en klaxonnant.
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Chez mon psy à 19h03:
Rien qu'en y pensant j'ai une boule dans la poitrine, j'ai l'impression que mes poumons ne reçoivent pas suffisamment d'air. Rien qu'en y pensant qu'il va lire tout ce que j'ai écrit ces deux derniers jours et qu'au final il me dit que ce sont des choses banales. Mais ce que je sais c'est qu'elles sont pas banales pour moi parce que ça me ronge.
Je suis là dans le couloir qui mène tout droit dans la salle de mon psy, j'avance comme si je voulais pas y aller, et c'était plutôt le cas mais je devais le faire puisque mon Grand frère y insistait.
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- Booshra ça va ? Demanda Zaïm, mon grand frère en question, c'est lui qui m'accompagner à toutes mes séances comme quoi ça allait m'aider à y voir clair et pouvoir avancer. Mais je ne comprends pas pourquoi il tient tant à ce que je consulte un psy pourtant la plupart des comoriens ne savent pas ce que c'est la psychologie.
- ouais je crois. Je... je suis un peu stressée, avouai-je
- détends toi tout vas bien se passer, pourtant je suis pas rassurée pour autant.
Zaïm est un cousin, en vrai c'est le fils du frère de mon père biologique, mais pour nous, genre mes deux frères et ma petite sœur, c'est un grand frère. Il a 35ans marié à une jeune fille qui s'appelle Boushra comme moi, 22ans. Il m'a expliqué un jour que je suis la prunelle de ses yeux et qu'avoir une femme qui porte le même non que sa petite sœur lui rendait heureux plus que n'importe qui au monde.
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Je suis devant la porte de Rachid, mon psy. J'hésite une première fois à toquer mais après je l'ai fait sans attendre une seconde de plus.
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- oui entrez! M'ordonna Rachid, Je pénétra dans la pièce lentement et refermé la porte en laissant mon frère Zaïm dehors, parce qu'il devait m'attendre.
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Mon psy m'invite ensuite à prendre place dans le même fauteuil en cuire noir qui sentait le neuf en plein nez. Il me demande d'abord si je vais bien et je lui ai répondu que oui, ensuite il a demandé le carnet qui s'y trouvait dans mon petit sac à dos, dont ce derniers était toujours sur mon dos. J'ai enlevé mon sac, j'ai pris le carnet, et il me l'a pris entre les mains. Il m'a fallut cinq pages de mon carnet pour évacuer le un quart de mes maux. Il était là avec une expression neutre entrain de lire ce qui est écrit dans le carnet marron qu'il tenait entre ses longs doigts aux ongles bien arranger. Moi j'attendais juste qu'il finissent pour qu'enfin il me pose ses foutues questions que je ne pourrait peut être pas répondre encore une fois.
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Après une dizaine de minute à lire le carnet plein d'encre noir, il riva ses yeux vers moi. Je pouvais lire son incompréhension dans son regard.
- qui sont《ils》 ?? Il demanda, espérant avoir une réponse de ma part.
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☆comment avez vous trouvez ce premier chapitre ?
☆ est ce que vous aimez la manière dont l'histoire a démarrer, la manière dont elle est racontée??
☆comment trouvez-vous l'écriture ??
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𝑩𝑶𝑶𝑺𝑯𝑹𝑨: 𝐿𝑒 𝐷𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛
Novela Juvenil𝚃𝚘𝚞𝚝 𝚊 𝚋𝚊𝚜𝚌𝚞𝚕𝚎́ 𝚊̀ 13 𝚊𝚗𝚜, 𝚊𝚕𝚘𝚛𝚜 𝚚𝚞'𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚎́𝚝𝚊𝚒𝚝 𝚎𝚗𝚌𝚘𝚛𝚎 𝚒𝚗𝚗𝚘𝚌𝚎𝚗𝚝𝚎, 𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚗𝚎 𝚙𝚘𝚞𝚟𝚊𝚒𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚜𝚊𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚚𝚞𝚎 𝚕𝚊 𝚟𝚒𝚎 𝚊𝚕𝚕𝚊𝚒𝚝 𝚎̂𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚞𝚛𝚎 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚎𝚕𝚕𝚎. 𝙼𝚊𝚒𝚗𝚝𝚎𝚗𝚊�...
