EMILY MEEKS x STU MACHER - SCREAM FANFICTION

Chapitre 3

Vers 20h30, juste avant que le couvre feu ne commence, Stu m'avait ramené chez moi. Nous avions tous les deux passés une journée incroyable ensemble. Nous avions beaucoup ris et parlé tout le long. Avant de rentrer nous avions même manger dans un petit restaurant que Stu connaissait bien. Tout avait été parfait jusqu'à la dernière minute. Enfin presque tout. A peine Stu fut garé devant ma maison, mon père sortit fou de rage me récupérer. 

- "C'est à cette heure que tu penses pouvoir rentrer jeune fille?! Et en plus avec un garçon c'est du joli! Tu as cru que tu avais quel âge putain!" hurla il dans tout le quartier

- "Mais papa, j'ai dis à Randy que je restais avec Stu! Puis c'est pas comme si tu en avais eu un jour quelque chose à foutre de moi!" m'énervais je à mon tour. 

- "Tu vas voir un peu si j'en ai rien à foutre de toi!" hurla il en s'approchant de moi

En voyant la scène s'empirer, Stu essaya de calmer le jeu:

 -"Bonsoir monsieur, désolé c'est ma faute on a pas vu l'heure passé et nous pensions que Randy vous avait prévenu. Toutes mes excuses." 

- "Bon. J'en ai assez entendu, merci Stuart de l'avoir ramené mais maintenant il faut que tu rentres, le couvre feu va bientôt commencer"

- "Oui bien sûr, bonne soirée monsieur et désolé encore. Bonne soirée Emy." dit il avant de monter dans sa voiture.

A peine, la voiture eut quitté la rue que mon père me pris par le bras et me fit rentrer de force dans la maison. Ma mère était déjà là à nous attendre dans le salon, avec Randy à côté. 

- "Mon dieu Emy tu nous as mis dans tout nos états avec tes conneries!" dit ma mère à moitié énervé et soulagé

- "C'est sa faute." dis je en pointant Randy "Il était au courant et il n'a rien dit." 

- "Oui enfin Emy t'as pas dit que tu rentrerais à 21h merde. Y a un tueur dans les rues et toi tu traines avec Stu. D'ailleurs tu faisais quoi aussi longtemps avec lui?" Râla mon frère 

- "C'est pas tes affaires." répondis je froidement

- "Emy tu parles autrement s'il te plait. Et Randy a raison, tu n'as pas a trainé avec des mecs plus âgé que toi. Tu as 16ans pas 25." Continua mon père 

- "C'est mon ami putain! J'ai juste un an de moi que Randy et que Stu. Pourquoi vous me traitez comme un bébé?" criais-je

- "Parce que tu agis comme une enfant" dis doucement ma mère "Ecoute Emy, on en rediscutera plus tard. maintenant monte dans ta chambre s'il te plait." 

- "En attendant c'est vous qui laissez vos enfants toujours seuls, donc ne soyez pas étonnés qu'ils grandissent plus vite que d'autres jeunes." finis-je par dire

TW : VIOLENCE

Au même moment, mon père dans un acte de colère me prit par la bras et monta avec moi dans ma chambre. En voyant la colère dans ses yeux je compris. Ca allait recommencer. Il allait me battre comme il l'avait régulièrement fait quand je leur tenais tête. Randy lui n'avait jamais subi ça car il n'ouvrait pas sa bouche, mais il essayait toujours de m'aider lorsque ça m'arrivait. 

- "Non, Rick s'il te plait" dit ma mère en comprenant la situation 

- "Papa, arrête ça ne sert à rien!" cria Randy en commençant à monter 

- "Il n'y a pas à discuter. Madame veut faire la grande très bien! Elle va voir qu'il y a des conséquences aux actes!" hurla il avant de verrouiller la porte de ma chambre 

Il prit alors une ceinture de mon tiroir et me frappa à multiples le dos et les bras, comme lorsque j'étais plus jeune. J'avais toujours eut le don de l'énerver, j'étais très rebelle à la maison et je ne me laissais pas marcher dessus. Alors dés que ça allait un peu trop loin, mon père pour soulager sa colère, me frappait jusqu'à ce que je le supplie. J'hurla de plus belle, je voulu me débattre, partir de la pièce mais il était bien plus fort que moi. J'étais toute maigrichonne, alors il était simple de me maintenir en position. Je pleurais, le suppliais d'arrêter mais il continua encore un moment avant de finalement s'arrêter. Il rangeas alors la ceinture et s'en alla de ma chambre, la dérouillant derrière lui. J'étais en larmes. 

FIN TW VIOLENCE

Personne ne savait ce qu'il se passait chez moi. En cours, je devais toujours être la belle personne, la gentille fille, celle qu'on aimait, celle qui ne montrait rien, qui était forte. Alors dés que ce genre de chose arrivait je mettais des pulls ou beaucoup de maquillage pour cacher les coups de ceinture ou d'ustensiles en tout genre. Je n'avais pas le choix, je ne devais pas montrer mes faiblesses. En plus si quelqu'un le voyait, mon père risquait la taule tout comme ma mère. Moi, cela ne m'aurait pas dérangé car je n'avais jamais été vraiment attaché à eux. Mais ça tuerait Randy, même si il était un peu psycho sur les bords, il avait besoin d'amour de ses parents. Et ce même si ces deux derniers ne le montrait que peu. Si il venait à être séparé d'eux je savais qu'il ne s'en remettrais jamais. 

Peu de temps après que mon père est quitté la chambre Randy utilisa la clé et rentra dans ma chambre pour voir comme j'allais. En voyant les marques sur mon corps il eut les larmes aux yeux. Notre père n'était jamais allé aussi fort et aussi loin lorsqu'il me frappait. Certaines marques avaient été donné tellement fort que je saignais à certains endroits. Il me prit alors dans ses bras et me rassura en me caressant les cheveux. Dans ces moment-là, lui aussi détestait notre père. Il en voulait aussi à notre mère de ne pas intervenir. Il savait au fond qu'il avait toujours été l'enfant aimé et préféré, et il se détestait pour ça. Lui aussi aurait aimé avoir la force de sa soeur, de dire ce qu'il pensait, mais jamais il n'osait. Il avait peur, sa soeur aussi. Mais les deux ne le montraient pas de la même manière. 

- "Je suis vraiment désolé Emy c'est ma faute... Jamais je ne penserais que ça irait aussi loin..." dit Randy doucement 

- "T'inquiètes pas, je sais que tu ne voulais pas ça." dis je en essayant de regagner mon calme

- "Je, je vais t'aider à soigner tes blessures, ça va aller. Je reste avec toi maintenant" dit il en allant chercher des bandages. 

Il commença alors à me soigner, tout en essayant de me faire oublier ce qui venait de m'arriver. Il arrivait toujours à me faire rire dans ces moments. Je vis également grâce au miroir de ma chambre, ma mère nous observé de loin. Elle aussi semblait choquer des blessures que mon père m'avait infliger, mais elle contrairement à Randy n'osait jamais venir ensuite s'excuser. Elle ne devait sûrement pas savoir quoi dire, quoi faire pour se faire pardonner. Mais en faisant ça, je lui en voulais d'autant plus. 

Après que Randy soit sortis quelques minutes, le temps de prendre sa douche, je commença à réfléchir à demain. Comment allais-je faire pour cacher tout ça? Il faisait encore chaud en septembre, même porter un pull risquait d'être suspect. Je devais trouver un solution, et vite.