La prisonnière 138; À destination d'Arkadia {The 100} [3]

Chapitre 7 : Le barrage de Pike

Je m'allongeai sur mon lit, regardant le mur. Je n'ai pas fait grand chose depuis notre retour à Arkadia hier, je n'avais juste pas la motivation.

Un coup soudain à ma porte me sortit de mes pensées. "Entrez!" J'ai crié, sans bouger de ma place. L'ouverture révèle Macallan en équilibre avec une assiette de nourriture et une tasse d'eau.

"Je pensais que tu avais peut-être faim", expliqua-t-il en posant la vaisselle sur mon bureau.

"Merci", marmonnai-je en me levant et en me dirigeant vers l'assiette de pommes de terre et d'un autre légume.

"Donc, le mémorial du mont Weather a lieu aujourd'hui", a-t-il dit en s'appuyant sur mon bureau et en croisant les bras.

J'ai hoché la tête en prenant une bouchée de patate. "Et?"

"Y vas-tu?" J'ai secoué ma tête. "Pourquoi pas?"

Je lui ai haussé les épaules. "Je ne veux pas."

"Allez Ar, tu es là toute la journée. Tu dois sortir et prendre de la vitamine D."

"Je ne préfère pas." Dis-je en prenant l'assiette dans mes mains, en retournant vers mon lit et en m'asseyant. Il soupira, secouant la tête alors qu'il prenait ma nourriture de mes mains. "Hé!" J'ai crié alors qu'il posait l'assiette.

"Il est temps que tu te lèves", ordonna-t-il en me saisissant le bras.

"Non, Mac, laisse-moi rester ici s'il te plaît," suppliai-je. Il secoua la tête, me souleva et me jeta par-dessus son épaule. « Macallan ! » J'ai crié en lui frappant le dos.

"Ne te bats pas Ari, laisse faire." Il rit, s'apprêtant à sortir.

"Je n'ai même pas de chaussures !"

Il s'est arrêté sur place et a regardé derrière lui vers ma porte, réfléchissant un instant. "Tout ira bien", dit-il en continuant à marcher dehors.

Il m'a déposé sur le sol froid et j'ai gémi. "Tu aurais au moins pu attraper mes chaussures."

"Tu es forte, tu t'en remettras." Il a souri.

J'ai poussé un soupir et j'ai croisé les bras. "Eh bien, je suppose que tu devras me porter partout alors."

Il haussa les épaules et se retourna, se penchant pour que je puisse monter sur son dos. J'ai bondi et j'ai enroulé mes bras autour de son cou pendant qu'il tenait mes jambes.

Nous sommes entrés dans la grande salle ouverte où se tenait le manoir et avons pris nos places à l'arrière. J'avais un peu froid étant donné que je portais une chemise à manches longues et un jean fin, sans chaussures ni chaussettes. J'ai croisé les bras et j'ai frissonné.

"As-tu froid?" » demanda Macallan.

"Un peu, puisque tu sais, j'ai été littéralement forcé de quitter ma chambre sans rien," dis-je en riant.

"Ici." Il commença à retirer sa veste.

J'ai secoué ma tête. "Non Mac-"

"J'insiste." Il n'a pas accepté une réponse négative et a suspendu la lourde veste grise sur mes épaules.

Je lui ai fait un sourire avant de me tourner vers Pike alors qu'il se tenait devant tout le monde et commençait à parler."Ce qui est sûr, c'est que nous mourrons", commença-t-il. "La manière dont nous mourrons dépend de nous. Qui parlera au nom d'Iris Jones ?" Le petit ami de Miller, Bryan, se leva lentement et se dirigea vers le devant de la pièce, la tête baissée, regardant un petit couteau de poche qu'il tenait à la main.