Chapitre 47 : Alana

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Lancé maintenant à pleine vitesse, le bateau nous éclabousse tandis qu'on s'éloigne de plus en plus du rivage mais je ne quitte pas Pavel des yeux malgré les secousses, lui et son arme toujours pointé sur moi.

- Je dois dire que je suis surpris.

Je hausse un sourcil en ne comprenant pas trop de quoi il parle et il s'explique.

- Jamais je n'aurais cru que tu étais le nouvelle garde du corps dont Marcus m'a parler.

- Pourtant il a bien du te le confirmé, je dis.

- Oui mais j'ai eu du mal à y croire.

Tant pis pour lui, mais il va le croire quand je le battrais.

- Tu sais, si tu venais de mon côté, on pourrait s'amuser.

- N'y compte pas trop, je râle. Je dois tuer toute menace contre Dario et jusqu'ici, je me suis bien débrouillé, je souris.

Quand il failli tomber, je me retiens de plonger en avant mais je me prépare à le faire car il réduit la vitesse et donc à présent que le bateau est plus stable, je me jette en avant pour le tacler aux jambes, le coup de feu partie mais je ne le sens même pas. Heureusement pour moi il m'a loupé, après l'avoir plaqué contre le bord du bateau, ma tête se cogne et je dois avouer que cela m'étourdit pendant plusieurs secondes, Pavel lâcha son arme et je tentai maladroitement de lui faire une prise afin de bloquer ses bras mais ses jambes me poussèrent en arrière et mes fesses furent dans l'eau. En regardant autour de moi, je fus surprise de voir que le bateau commencé à couler.

Ce con a dû tirer dans la coque.

Putain fait chier, je n'aime pas nager, dans une piscine encore ça va mais dans la mer no way. Du coup, le gout salé de l'eau, les algues, les pierres qui nous coupe les pieds. Non, merci. Je dois en finir rapidement parce que quitte à être dans l'eau, autant éviter de devoir me batte dedans. Voyant l'arme sur le point d'être emporté, je me mets à quatre pattes pour aller le chercher quand je le touche du bout des doigts, une douleur se fait dans le bas de mon dos, un cri sorti de ma bouche quand je ramenai ma main vers moi. Je me tourne sur le dos pour voir ce qu'il m'a fait et le voie avec mon propre couteau dans sa main imprégner de mon sang également. 

Géniale, je suis foutu.

- Dommage que tu meurs, tu ne me verras pas tué ce bâtard d'Italien.

- Tu crois y arriver si facilement ? je dis en râlant.

- Je prendrais sa place avec plaisir, il y en a marre de ses Siciliens pour diriger une grosse partie de la mafia, c'est ma place, ragea-t-il.

Le sel de la mer entra dans ma plaie et je me retiens de hurler dû à la brûlure que je sens en plus de la douleur du au coup de poignard que je me suis prise. Un bruit de moteur m'interpelle mais je ne peux pas lever la tête, cependant à la face de Pavel, il aime se qu'il voit. L'eau s'infiltre un peu plus dans le bateau et je suis emporté par le courant me faisant avancer et reculer. Quand mes yeux se pose sur l'arme qui s'approche de moi, je tends ma main le plus possible en profitant que Pavel nargue les autres de loin puis retire la sécurité avant de le pointé.

- Eh Pavel ? je l'appelle.

Il baissa sa tête vers moi et ses yeux s'écarquillèrent.

- Va crever en enfer, je dis avant de tirer.

Heureusement que je suis une bonne tireuse car je tire dans son cœur et quand il tomba, je lâchai l'arme en tentant de reprendre ma respiration qui devenait sifflante. Le bateau fut entièrement submergé et je ne pus bouger un seul membre quand je coulai aussi, mes yeux se ferma et au moment où l'air commença à me manquer, des bras me ramenèrent vers le haut, du bruit se fit autour de moi quand je pus à nouveau respirer mais la douleur à raison de moi et je m'endormis.

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Dario

Allonger dans mes bras, je tiens Alana contre moi en regardant Angélo poser son t-shirt dans le dos de sa sœur pour stopper l'hémorragie, il ne prononce pas un mot mais les larmes qui dévale ses yeux fait former une boule dans mon ventre. Quand Easton nous ramène au port, je gueulai pour que les ambulanciers viennent la prendre en charge, un brancard et deux médecins arrivèrent pour mettre Alana dessus, nous sortons du bateau en suivant Alana mais arriver à l'ambulance dans laquelle elle fut installé, un des médecins nous arrêtes.

- Un membre de la famille peut venir, nous dit-il.

- Je suis son frère, intervient Angélo.

Le médecin l'invite à monter puis referme la porte derrière lui avant de monter prendre le volant, je regarde l'ambulance partir quand Easton me pris l'épaule.

- Dario, reprend-toi. Elle va s'en sortir.

- Je l'espère, je souffle.

Il me montre quelque chose et en tournant la tête voie des flics me faire signe de venir. Putain pas maintenant. Résigner, je m'avance vers eux avec pour objectif, m'en débarrasser au plus vite et rejoindre Angélo à l'hôpital.

Accroche-toi Alana ! Pour moi, pour nous.

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Chapitre 47 terminer.

Bisous.

Marion.


Une garde du corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant