Une garde du corps

Chapitre 48 : Alana

Le bruit d'une machine me réveille, à peine je fus consciente qu'un horrible mal de tête me pris, je grimaçai légèrement puis quelque chose dans mon nez me gêna donc d'un mouvement lent, je retirai une sorte de tuyaux puis ouvrit les yeux. Heureusement, aucune lumière ne m'aveugle ce qui me soulagea, le bruit d'un bip bip se fit nettement entendre et en levant les yeux vit des machines autour de moi, regardant la pièce dans laquelle je suis, je constate que je suis dans une chambre d'hôpital. Bougeant des doigts je soufflai en étant toute ramollie et voie que je suis sous perfusion. J'espère que quelqu'un va bientôt passer le pas de la porte pour m'expliquer ce que je fais ici. Ma gorge sèche me gratte et j'ai beau tousser, cette désagréable sensation ne me quitte pas. Retentant de bouger les doigts, je fus un peu plus soulagé quand je fermai le poing. 

Premier point positif, mon mal de tête diminue.

Tentant de faire la même chose avec mes orteils, je poussai un autre souffle de soulagement en les bougeant doucement. Une fois rassurer sur ma capacité à pouvoir bouger mes mains et mes pieds, je me rappelai du coup de couteau dans mon dos et je fus surprise de ne sentir que des petits picotements, mais je ne vais pas m'en plaindre, oh ça non. Doucement, je lève la main vers la cordelette puis tira dessus pour appeler une infirmière. Bien que je n'aie pas mal à ma blessure, mon corps est si lourd que j'ai l'impression que si j'étais debout, je m'étalerais comme une crêpe par terre.

Quelqu'un toqua trois coups rapides à la porte puis l'ouvris, je vis une infirmière qui me souris.

- Comment vous allez Madame ?

- Lourde et dans les vapes, je dis doucement.

- Je vais chercher le médecin, je reviens vite.

Je voulus hocher de la tête mais la voyant déjà repartie, je m'abstiens de tout geste, m'épargnant une douleur inutile. Le doc que je connais bien maintenant passa la porte avec un sourire soulager, je cru qu'il ne serait pas venu seul mais apparemment si. Le doc me posa des questions en m'examinant, j'appris donc que cela fait 10 jours que j'étais dans le coma et que personnes n'étais là car ils se sont fait virer vu qu'ils commencer à s'installaient dans les couloirs de l'hôpital. Bon j'avoue que la scène devait être comique, je les voies bien dormir dans des sacs de couchages à même le sol, au milieux du personnelles qui vaque à leurs occupations.

- Nous allons faire un scanner pour votre tête car votre chut vous à laisser un bel hématome, puis je regarderais votre pansement sur votre dos, me dit le docteur.

- D'accord, merci.

Avant de partir, il me donna un verre d'eau avec une paille et je fus heureusement de sentir le liquide frais traverser ma gorge. Le temps que quelqu'un vienne me chercher pour la radio, je mis le lit en une position plus confortable pour pouvoir discuter et voir la chambre ou même la télé, par contre je me stop quand mon dos commença à se réveiller et diminua même la monter d'un cran pour effacer toute douleur. En ouvrant les rideaux avec la télécommande poser sur la console à côté du lit, je pris également mon portable et au moment où j'appuyai sur le nom de Angélo pour l'appeler, la porte de ma chambre s'ouvrit à la volé en me faisant sursauter et vis Dario suivie de Angélo entré comme des tornades en venant vers moi, mon frère poussa Dario pour me prendre dans ses bras le premier.

- Tu m'a fait une de ses peurs, dit-il à mon oreille.

- Désoler mais mission réussis boss, je souris.

Angélo se retire en me regardant sérieusement puis me dit calmement.

- On doit parler frangine, sérieusement.