C'est une nouvelle que je devais faire en français elle est co écrite par une amie^^
L'Horloge Haringstonne
Dans une pièce ressemblant fortement à un salon, résidaient deux pauvres fauteuils placés autour de la seule source de chaleur et de lumière, la cheminée. Entre les deux vieux sièges ; une petite table basse soutenait de justesse un grand plateau, où était posée délicatement une théière avec de l'eau frémissante.Deux petites tasses accompagnées de leurs assiettes, contenaient déjà un liquide qui laissait échapper de la vapeur.
A côté des boissons, étaient posés des petits gâteaux à l'odeur réconfortante de cannelle. La pièce était très calme, on entendait des petits bruits, comme le frémissement du feu qui avait atteint son apogée, ou le tic-tac incessant de la vieille horloge placée à côté de la cheminée. Sur les deux fauteuils aux différentes traces de vie, étaient assises deux femmes aux âges complètement éloignés. Dans le premier fauteuil à la couleur anciennement vive, était avachie au fond du siège grinçant, une jeune fille d'une quinzaine d'années, nommée Arya. Malgré sa jeunesse, on pouvait apercevoir de grosses cernes qui vieillissait son visage avec sa longue chevelure brune. Celle-ci était presque squelettique, ses ongles étaient rongés, sûrement à cause du stress, dû ,au choc de la mort de sa mère. Une lueur inquiétante brillait dans ses yeux qui rendait ses pupilles bleues dérangeantes. Elle était simplement vêtu d'un vieux sweat bleu et d'un pantalon décontracté aux différentes traces d'usures. En face d'elle, assise sur le bord du fauteuil, la grand-mère d'Arya, à la peau fatiguée par le temps et à la posture droite quoique tassée dût à son âge, regardait intensément la jeune brune sans aucune lueur joyeuse. Seule, la sévérité d'un regard abîmé par le temps ressortait.
- « Que s'est il vraiment passé ? »Ces mots prononcés de la bouche de la jeune fille étaient raides et secs.
- « Tu veux vraiment savoir ? » Répondit la plus âgée.
- « Donc tu en sais plus, très bien, tu en as déjà trop dit , tu es coincée ». Renchérit elle
- Puisque tu insistes, soupira le vielle femme entre deux gorgées de thé, c'est ton grand oncle.
- « Mon grand oncle ? Excuse moi mamie , je ne vois pas de rapport ».
- Tu le serais si tu ne me contredisais pas Arya ! La patience est une chose qui se perd de plus en plus ! Trancha la femme à la chevelure blanche.
Donc je disais, ton oncle était un homme assez reconnu dans notre famille et dans la région toute entière. En plus d'être une personne assez attirante il accaparait beaucoup l'attention grâce à son intelligence.
Arthur -Larry Harigstonne, car tel était son nom, avait réussi à la surprise générale de son entourage, à rentrer dans une prestigieuse académie de sciences. C'est dans cette même école qu'il fit la rencontre d'une certaine Maria. Une merveilleuse histoire d'amour débuta, et moi du haut de mes dix ans, je rêvais de vivre la même aventure. Ils n'eurent pas d'enfants, en revanche on célébra leur noce en les
gratifiant d'un manoir, où nous nous trouvons actuellement.
Malheureusement après quelques années de pur bonheur, Maria tomba gravement malade. Ton oncle était tellement bouleversé, qu'il ne pensait qu'à une seule chose : trouver un remède ! Il avait passé des mois et des mois dessus, à tel point qu'on ne le voyait plus, ni manger, ni dormir, ni boire, c'était un cadavre sur pieds. La pauvre Maria qui périssait de jour en jour, voyait son mari se métamorphoser. Il était passé d'un homme qui prenait soin de lui, de son apparence, de sa femme et de sa famille, à un homme détestable à l'allure âgé presque laide et qui ne prêtait pratiquement plus attention à sa famille. La belle femme qui, de son côté souffrait de plus en plus, décida de lui parler.