Une garde du corps

Chapitre 49

Maintenant que j'ai parlé avec Angélo, c'est au tour de Dario et j'espère que cela se passera aussi bien parce que nous avons pas mal de chose à se dire. Avant qu'il entre le médecin vient changer mon pansement au dos en me conseillant de rester sur le côté pour éviter d'appuyer dessus.

Donc maintenant j'attends Dario sur le côté puis et je n'eus pas à attendre plus longtemps qu'il arriva en venant se poser sur la chaise. Il me sourit et je ne peux m'empêcher de le trouver très beau. J'ai toujours été attiré par lui depuis notre rencontre mais chaque jour mon attirance grandissez.

- Je suis content que tu ailles bien, dit-il en me faisant sortir de mes penser.

- Moi aussi, je dois avouer qu'un coup de poignard dans le dos fais plus mal qu'une balle dans l'épaule, je dis en plaisantant.

Il se retient de rire car honnêtement comparer des blessures, ce n'est pas drôle mais il me sourit tout de même.

- On doit parler, je lui dis.

- Je sais, je voulais qu'on parle aussi.

Décidant de commencer en première, je tente de me redresser pour lui faire face même si une petite douleur me stop dans ma lancé.

- J'ai quitté mon job de garde du corps, enfin Angélo ma viré plutôt, je lâche.

Ses sourcils se froncent tandis qu'il enregistre mes paroles puis il soupire de soulagement.

- C'est la meilleure des choses à faire pour toi.

Par quoi je commence ? Mon envie d'adopté Maylone ou le fait que nous deux cela n'ira pas plus loin. Si j'arrive à reprendre une vie normale, Dario ferais tout capoter si nous nous voyons, Dario lui ne peut pas échapper à la mafia, quoi qu'il fasse. Ce qui est dommage mais je ne mettrais pas Maylone en danger alors que je dois le protéger.

- Je compte reprendre une vie normale, Alyssa et Tara m'ont proposé de travailler avec elles et j'ouvrirais une boutique ici à Palerme.

- C'est une très bonne idée, approuve-t-il.

Prenant une grande inspiration, je me lance.

- Je compte adopter Maylone, je dis en le regardant.

Ses yeux s'écarquillent de surprise dû à mon annonce et il se reprends.

- Je ne penserais pas que tu irais jusque-là pour lui. Tu disais que cette vie-là n'étais pas pour toi.

Me grattant légèrement la tête, je ne dis rien de plus pour le moment puis il me regarda.

- C'est pour ça que tu veux retrouver une vie en dehors du milieu ?

- Oui, je dis. Je veux essayer de le rendre heureux et l'aidez à passer le cap de la disparition de ses parents.

- Et ....

Il secoue sa tête en soufflant puis me lança un regard.

- Et nous dans tout ça ?

- Je suis désoler Dario mais je ne peux pas concilier les deux, si je m'éloigne du danger pour lui apporter un foyer stable, être avec toi serais ne rien faire du tout.

Tombant dans un silence gênant, je ne sais pas quoi dire de plus parce qu'il a compris ce que je voulais dire, que nous deux, ça n'ira malheureusement pas plus loin. J'espère qu'il ne réagira pas en chef de mafia qui a tout ce qu'il veut quand il veut, c'est ma décision et je veux qu'il la respecte. Après ce qu'il me paraît une éternité, il prit la parole.

- Moi qui voulais te proposer de t'installer avec moi, que nous avons un avenir ensemble, je me sens con, ria-il sans joie.

- Dario, je dis doucement.

Passant ma main sur sa joue, un nœud s'installa dans ma gorge de voir qu'il voulait vraiment de moi et que je gâche tout. Il se lève en mettant de la distance entre nous et mit ses mains dans ses poches en me tournant le dos. Restant allonger à fixer son dos, je me retiens de verser une larme.

- Que compte tu faire maintenant ? me demande-t-il.

- Me rétablir pour le moment puis chercher un appartement et un local pour la boutique des filles, mon dossier sera en cours pour l'adoption et j'espère que tout se passera bien.

- Il n'y a pas de raison et je suis sûr que l'orphelinat appuierons ton dossier.

Je hausse des épaules sans rien ajouter.

- Angélo m'a dit qu'il loue une maison le temps que tu te remettes afin d'être avec toi, je ferais envoyer tes affaires là-bas.

- Merci, je dis.

A nouveau un silence pesant s'installe quand il se mit à bouger pour se planter devant mon lit en m'observe dedans.

- Je suis désoler et te remercie pour ton aide précieuse.

- C'est les risques du métier, je dis en haussant des épaules.

- Tu as risqué ta vie plein de fois pour sauver mes fesses donc merci.

- Pas de quoi, le plus important est que tu sois débarrassée de Pavel.

Il hocha de la tête puis repris.

- Je laisse Gabin et Jack devant ta porte le temps de ton séjour ici.

Le remerciant doucement, il s'approche de moi puis se penche vers mes lèvres mais dévie les siennes sur ma joue.

- J'espère que tu seras heureuse Alana. Au revoir.

Je ne dis rien en détournant les yeux en sentant mon menton trembler, des larmes envahis mes yeux et je ne rajoute rien quand il s'éloigne pour passer la porte. Le calme qui accueille son départ fais verser mes larmes et j'ouvris la bouche pour prendre de l'air en fixant le plafond. Le sentiment qui me tord les tripes est pire que ma douleur dans le dos. J'espère ne pas faire d'erreur, de l'avoir rejeter et me dis de toute façon que c'est trop tard car je ne reviens pas sur mes décisions.

Angélo entre dans ma chambre et quand il se pose sur le lit en me prenant dans ses bras je sortie mes premiers sanglots en m'accrochant à lui. Je sais qu'il ne comprend surement pas notre lien et ce que nous avons traversés mais il me serre contre lui en me laissant pleurer, chose que je n'ai pas faîte depuis longtemps.

Maintenant que ce chapitre de ma vie est bouclé, je vais en ouvrir un autre en compagnie d'un petit garçon de cinq ans qui n'a aucune idée de ce que je prépare et imaginer sa tête me fait retrouver le sourire.

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Chapitre 49 fini.

Bon je dois vous avouer que j'ai verser ma petite larme à la fin.

Vous aussi ?

Bisous.

Marion.