Chapitre1

16 2 2
                                    

1

Je dors paisiblement, j'imagine la France ; comment c'est, est-ce grand, puissant et impressionnant ou est ce petit, mignon et intéressant ?

Soudain, je sens une main qui moi, elle me réveille, j'ouvre mes paupières et j'aperçois ma mère. Je me réajuste dans le siège et jette un coup d'œil par-dessus le hublot ; des nuages, un désert de nuages ; j'ai l'impression de flotter c'est si beau. Je regarde à droite et je vois le steward qui attendait de savoir ce que je voulais boire ; je suppose que c'est pour cela que l'on m'a réveillé.

- Mademoiselle, que désirez-vous ? dit-il en souriant chaleureusement.

- Hum... Une eau plate sil vous plait.

Il fouilla dans son chariot et sortit une bouteille d'eau et un gobelet.

- De l'eau plate pour la demoiselle voila, désirez-vous autre chose ? dit-il en me tendant la bouteille et le gobelet.

- Merci monsieur et non je ne désire plus rien merci. Dis-je en m'efforçant à sourire

Le steward repartit avec son chariot servir les autres passagers. J'ouvre ma tablette et dépose mon gobelet. Puis je me sers de l'eau et bois.

Une fois que j'ai bu, je me remets en position de « détente », je regarde ma mère et ma sœur Irina. Ma mère est occupée à lire un magazine et Irina fait un sodoku.

- Irina, dit ma mère avec son accent ukrainien, range ton livre et crayon, on arri...

Soudain une voie l'interrompit.

- « Bonjour, ici le commandant de bord, M Tristan. Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, l'avion du vol 341 va atterrir à l'aéroport Charles De Gaule d'ici quelques minute, veuillez attacher vos ceintures. »

En effet ma mère avait raison, nous allons atterrir.

- Anastaciyâ, tu jetteras ton gobelet mais tu garderas la bouteille ! affirme ma mère

- Oui maman ! l'assurai-je

J'ai un sentiment de peur et de stress, j'ai une boule au ventre, peut être parce que c'est l'excitation d'être bientôt arrivé. Je ne réalise toujours pas que je vais passer le reste de ma vie en France. Je suis super contente d'avoir quitté l'Ukraine pour la France mais j'ai quand même un peu peur car je ne connais rien.

Un geste brusque me fait émettre un bruit discret et coupe mes pensées, l'avion se penche vers l'avant, on descend. C'est la première fois que je prends l'avion, la monté m'a fait moins peur. J'ai l'impression d'être une chochotte.

- « Mesdemoiselles, mesdames et messieurs, ici votre commandant de bord nous allons atterrir dans quelques instants veuillez attachez vos ceinture de sécurités sil vous plait merci de votre compréhension. »

Je regarde par-dessus mon hublot, cette fois ci je vois la ville de Paris et sa Tour Eiffel. On s'approche de la piste d'atterrissage, les roues de l'avion se déplient pour préparer l'atterrissage. BADOUM !

Ça y est y on est on est au sol, l'avion ralentit doucement et s'arrête.

On attend quelques instants puis je récupère mon sac à dos qui est dans le coffre à bagages à main juste aussi de ma tête. Tout le monde est pressé de sortir, on étouffe ici !

Mais je préfère patienter un petit peu à ma place que de faire la queue en me serrant avec les autres passagers.

Une fois la foule dissipée, je me dirige vers la sortie avec ma mère et Irina. J'empreinte une porte sur la gauche qui me mène vers un tunnel qui est relié a l'aéroport. Je suis les pancartes ou il ya indiquer « Bagages ». Je tombe sur un gigantesque tapis roulant noir ou des valises y sont. J'imagine que je dois trouver ma valise qui noire, j'ouvre grand les yeux et je commence à la chercher. Soudain, j'aperçois la valise une valise bleu foncé, c'est celle de ma mère, je vais la récupérée. La valise rouge de ma sœur arrive après et puis la mienne. Une fois les valises récupérées nous nous dirigeons vers la sortie. J'ai hâtes de voir ma grand-mère Yva qui vient nous cherchées. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Je l'aperçois et je cours sauter dans ses bras elle m'embrasse.

NastyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant