Lettre de Havryil Colliard

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Ô ma chère Maïa,

Je me meurs, depuis ma dernière lettre, la semaine dernière, il m'est arrivé mille péripéties, j'ai été violenté, blessé, épuisé ! Je suis éreinté, je ne peux plus combattre, toute cette violence est vaine, je ne peux plus rien faire... J'espère que pour toi, cela continue d'aller, sans moi. Je pense que c'est ma dernière lettre, ma toute dernière.

Occupe-toi bien de nos enfants, et cache-toi bien, ne sors plus, c'est trop dangereux maintenant !

Je t'aime et t'aimerais toujours,

Adieu,

Havryil

Soldat Ukrainien Guerre Ukraino-Russe

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