Une dangereuse promesse

Chapitre 19

5 jours passèrent depuis l'arrestation qui fit vibrer toute l'Italie, un grand directeur respecté et une assistante qui avaient semble t-il fait alliance pour voler le musée, enfin, c'était ce que les journalistes avaient tous ou presque, écrit en première page. La vérité était tout autre bien évidemment, beaucoup de choses avaient changées depuis ce jour, Marco s'était régulièrement absenté avant de finalement revenir en larmes car son amant l'avait trompé, lui qui était venu le menacer si un jour il osait le faire, ce dernier recommença alors à perdre espoir en l'amour.

Stella, l'assistante n'était en réalité la demi-sœur d'Antonio, une petite sœur issue d'un remariage entre son paternel et une femme aussi folle que lui, en effet cela faisait plusieurs années qu'Antonio avait réussi à convaincre sa mère de divorçait lorsqu'elle c'était retrouvée à l'hôpital à cause des coups de son ex-époux.

Senna se regarda alors dans la glace, elle portait une sublime robe blanche, digne d'un film d'amour à la fin lorsque l'héroïne va enfin dire « oui » à celui qu'elle aime, pas de tout, elle tremblait de peur et d'appréhension. Ces derniers jours Antonio avait était sous tension et pas seulement lors de la présentation entre Senna et sa tendre mère, qui avait regardé la jeune femme avec énormément d'espoir.

« Vous êtes la rédemption de mon fils, ne l'abandonnez pas comme moi dans le passé ! » avait-elle dit les larmes aux yeux, Senna avait finit par promettre ce qui à la base ne devait pas duré plusieurs semaines

Alors qu'elle avança hors de la pièce ou Marco était venu l'aider à enfiler sa robe de mariée, elle remarqua la décoration qui était à terre, pourtant elle était sûre que tout était prêt pour le mariage, personne n'avait était invité pour leur sécurité, pas même Dame Alina et les orphelins qui l'avaient pourtant suppliés au téléphone plus d'une fois.

- que c'est-il passé ici ? – demanda Senna en cherchant des réponses dans le regard de Marco qui était dans le même état d'incompréhension totale

- je vais chercher Antonio, peut-être a-t-il eu un coup de stresse, cela ne serait pas étonnant, un engagement aussi sérieux ca peut briser un homme s'il n'est pas prêt correctement – dit ce dernier en la laissant totalement seule au milieu de tout se bazar

Senna essaya de rester sereine et de ne pas laisser le stresse et la peur prendre le dessus, alors qu'elle allait reprendre sa respiration elle entendit des pas derrière elle, pensant qu'il s'agissait d'Antonio elle se retourna calmement avant d'ouvrir les yeux en grand, un homme lui ressemblant comme deux gouttes d'eau se trouvait devant elle, une arme blanche à la main, un couteau plein de sang frais.

- qui êtes-vous ? – demanda la jeune femme en reculant au fur et à mesure que l'homme avançait vers elle, un sourire machiavélique sur le visage

- oh, je suis touché en plein cœur que tu ne te rappelles pas de moi mon enfant, pourtant il me semble avoir marque ta vie – dit l'homme en s'asseyant sur une chaise qui tenait encore debout par miracle certainement

- je ne me rappelle pas de vous monsieur – dit Senna en espérant secrètement que Marco retrouve rapidement Antonio car elle n'était actuellement pas en mesure d'assurer sa propre sécurité

- une nuit, une ruelle, des coups de feu et la mort de tes parents, ca ne te dit vraiment rien mon enfant ? – demanda l'homme en serrant la mâchoire sous la rage et la colère, sentiments qu'il avait ressentis d'avantages lorsqu'il avait appris par sa chère demi-fille que son fils c'était marié à la mairie de la ville avec l'enfant qu'il n'avait pas tué cette nuit-là, certainement un témoin qui ne pourrait rien dire à cause de son âge mais qui restait une œuvre inachevée à ses yeux de tueur

- vous êtes l'un des deux fous de la ruelle ? – dit Senna en se retenant de verser des larmes devant cet homme qui prenait plaisir à gâcher se jour qui était tellement important pour elle, Antonio l'avait presque supplié d'accepter de l'épouser, après tout ce qu'ils avaient vécus en deux semaines à peine, il se voyait mal la laisser partir après l'avoir finalement présenté à sa tendre mère