Une dangereuse promesse

Chapitre 13

- il ne fera rien pour te venir en aide, pas besoin de l'embêter, tu vois bien qu'il est occupé en ce moment même, alors pourquoi l'importunes-tu ainsi ? Tu seras bruyant jusqu'au bout de ta vie ou vas-tu enfin la fermer ? – demanda Antonio en sortant son arme à nouveau de son manteau

Il s'approcha lentement de sa proie suffisamment pour coller son arme contre la poitrine de l'homme qui chuchoter de l'épargner, qui ne provoquerais plus jamais la mafia italienne et qu'il jugera ne jamais s'en prendre à la jeune femme sur la photo. Ses supplications ne semblaient nullement atteindre l'homme qui souriait, heureux de voir tant de peur dans les yeux d'une sombre ordure comme lui, il pressa la détente, et une balle atteingna le cœur de l'homme qui s'écroula en quelques secondes sur le sol, il essayait tant bien que mal de respirer correctement en vain.

Tirer dans le cœur, était certainement horrible mais c'était une mort relativement lente, malgré ce que la plupart des personnes pouvaient bien penser, lui tirer dans la tête serait trop rapide pour lui, et Antonio voulait que cette ordure comprenne suffisamment le message pour toutes ses prochaines vies qu'elles soient aussi pathétiques et misérables que celle qui était en train de lentement s'achever sous ses yeux.

Après de longues minutes d'agonie l'homme perdit la vie, allongé dans son propre sang, un sourire glorieux sur le visage d'Antonio apparu, il posa son index sur le cou de sa victime et vérifié qu'il était bien mort, nul besoin de mettre d'avantages en danger la jeune femme qu'il espérait endormie dans son lit à l'hôtel et en toute sécurité

- nous rentrons Antonio, il est mort – dit simplement Marco en prévenant ses hommes par messages de venir nettoyer le lieu en leur indiquant le nombre de corps et la manière dont ils avaient étaient tués par Antonio

- tu es visiblement presser de rentrer à l'hôtel, est-ce-qu'il y a une raison particulière ? – demanda Antonio en s'installant côté conducteur, il mit le contact en faisant craquer son dos et sa nuque qui semblait engourdie

- je suis fatigué mon cher et puis Senna vient de m'envoyer un message – dit calmement Marco avant de se tenir à la portière de son côté pour essayer de ne pas se cogner contre cette dernière et contre la fenêtre car Antonio venait d'accélérer en quelques secondes seulement

- est-elle en danger ? – demanda Antonio en restant concentré sur la route, il était en train d'évaluer toutes les possibilités devant lui, tous les raccourcis qu'il pourrait prendre pour arriver en moins de 10 minutes au lieu de 30 minutes

- absolument pas, elle n'arrive pas à dormir, elle nous attends pour regarder un film avec elle, si nous avons bientôt terminé notre petit programme de la soirée – dit Marco en parlant avec peur, il préféra fermer les yeux, d'un coup la voiture reprit une vitesse convenable

- tu ne pouvais pas me le dire dès le début ça, je n'aurais pas accéléré d'un coup, je viens de gaspiller de l'essence par ta faute, apprends à tout dire d'un coup plutôt qu'attendre comme un imbécile – dit Antonio avant de marmonner dans sa barbe

- je fais ce que je veux je te signale, tu n'es pas mon père pour me dire ce que je dois faire ou de qu'elle manière je dois le faire ou non – dit Marco en croissant les bras contre son torse

- tu n'écoutes même pas ton père alors ne dis pas n'importe quoi tu veux bien – dit Antonio en garant sa voiture après quelques minutes de route, il soupira de soulagement en voyant la lumière de la chambre de Senna encore allumée, il vit Marco la prévenir de leur arrivée.

- préviens-la que nous devons d'abord nous nettoyer et nous mettre en pyjama car si nous nous endormions encore dans sa chambre j'aimerais ne pas être en tenue de journée, car à force je n'aurais plus de vêtements, je n'en ai pas beaucoup prit – dit Antonio en entrant dans l'hôtel