Chapitre 26

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Point de vue de Oumy
Je suis totalement perdue, je suis très énervée et je n'arrive pas à me calmer. Depuis notre arrivée, Nadira nous inflige un véritable supplice, cette femme est profondément méchante. Je désire ardemment partir mais oncle Bassim a renforcé la sécurité, personne ne sort, il y a au moins cinq hommes à la porte.

J'ai essayé de contacter oncle Bassim plusieurs fois mais il n'a pas répondu. Il doit être toujours en colère, je suis tellement déprimé. Je ne ressens aucun regret mais je me dis qu'il est temps qu'il comprenne que nous ne sommes plus des adolescentes. Nous avions la liberté de vivre notre existence comme bon nous semblait.

Je souhaite ardemment qu'il mette de côté cette idée de nous surveiller et de nous protéger, car il exagère. Mon oncle est vraiment spécial pour moi, je l'aime énormément, c'est plus fort que tout, car il accomplit pour moi ce que mes propres parents n'ont pas réussi à faire. Toutefois, il est primordial qu'il cesse de vouloir contrôler notre existence, nous sommes libres de répondre à notre propre volonté et nous avons le droit de faire ce que nous souhaitons.

Après le repas du soir, je continue à appeler mon oncle mais il ne me répond pas. Pendant ce temps, Nadira arrive et me prend mon téléphone portable des mains, avant de le jeter par terre. Je ressentais de la colère et de la peur en même temps, j'ai peur que mon téléphone ne marche plus.

— QU'EST-CE QUI T'AS POUSSE À FAIRE ÇA? Dis-je furieuse

— Tu ne me cries pas dessus! Je ne suis pas ta copine, c'est clair!

— C'est une bonne nouvelle, tu es vraiment insupportable Nadira! Vielle mégère.

Elle s'approche violemment de moi pour me frapper mais je l'esquive et l'attrape par la main. J'ai énormément de respect pour elle parce qu'elle est la sœur de mon père mais si elle continue, je ne pourrais plus me contrôler.

Elle ne cesse de s'en prendre à moi et cela me devient insupportable. Elle fut surprise lorsque je l'ai prise par la main.

— Oumy? Dit-elle choqué

Je ne vois pas ce qui a pu bien lui choquer, je ne suis pas une chienne je ne me laisserai pas faire.

— Je te respecte seulement parce que tu es ma tante mais tu dépasses les bornes.

Elle retire brusquement sa main et me donne une violente gifle, j'étais tellement choquée que ma seule réaction a été de fixer son regard. Nadira avait l'habitude de me frapper quand j'étais petite, mais cette fois-ci elle a franchi la ligne. Je ne suis plus cette petite fille vulnérable que tout le monde pouvait maltraiter et faire souffrir à sa guise.

— Plus jamais tu relève la main sur moi! Dis-je dans une colère inexplicable

— Tu me menace sous mon toit?

— Je le redis plus jamais tu refais ça.

Une fois de plus, elle se rapproche de moi et sans que je m'y attende, elle me gifle deux fois consécutivement. C'était la goutte d'eau qui déborde pour moi. Mon cœur battait très rapidement et ma respiration était également très rapide, ce qui provoquait une sensation de tremblement dans mes mains. Je me suis sentie très énervée, j'avais l'intention de la tuer mais j'ai décidé de rester calme malgré tout.

Nora et Chacha font leur apparition, elles nous regardent avec étonnement.

— Tu te crois intouchable parce que Bassim a pitié de toi? Exprime Nadira

— Oncle Bassim est un homme au grand cœur, il n'a pas d'enfant mais il connaît l'importance d'avoir un enfant par contre toi même Dieu regrette de t'avoir donné ton fils.

Amour mouvementé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant