GÉNOCIDE

Chapitre 1

📍MEXIQUE📍

Flash info

Nous sommes le Mercredi 31 Décembre 2020 et il est 14 heures dans la ville de Tijuana. La police mexicaine vient d'arrêter un homme accusé d'avoir assassiné son épouse à leur domicile.

Le corps de la femme a été retrouvé brûlée dans leur lit conjugal.

Selon les médecins de la Clinique Vaco, après avoir fait une autopsie, la femme aurait été brûlée vivante après avoir subit des tortures physique atroces...

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Je suis innocent.

Je suis innocent.

Je suis innocent.

Est la phrase que se révisait sans cesse la conscience du prétendu meurtrier.

– Monsieur Geseman, c'est la dernière fois que je vous demande : Avez-vous assassiné votre épouse, Madame Carminia Perez ? Demande l'inspecteur Gomez qui commençait déjà à perdre patience.

C'était un homme grand pouvant aller dans la quarantaine. Des cheveux noirs et des yeux verts qui, eux, avaient le don d'hypnotiser n'importe qui qui oserait s'y aventurer.

Il était de ces hommes qui avaient toujours ce visage fermé et glacé, qui avaient cet ora d'autorité et de pouvoir indiscutable. De ceux qui possédaient des voix surhumaines, de quand ils parlent on aurait dit un grondement. Un grondement grave à en faire trembler, à en donner des frissons, qui pousserait n'importe qui à exécuter ses ordres, à faire ce qu'ils demandent.

Mais étrangement, Geseman lui, le tenait bien tête. Il n'y avait aucune trace de crainte, de peur dans son regard vide. Aucune trace de culpabilités, de regrets alors qu'il est accusé de meurtre. Et pas de n'importe quel meurtre, mais celui de sa femme !

Qui était bien cet homme ? Et que lui était-il arrivé ?

Geseman lève enfin ses yeux, les plongeant intensément dans ceux de l'inspecteur en face de lui.

L'inspecteur saute à la hâte et prit bien le temps de scruter l'homme devant lui, l'examinant profondément, cherchant à pénétrer dans les choses cachées à travers ses yeux, comme si les réponses à ses questions y étaient.

Mais l'homme devant lui avait une expression neutre sur son visage. Il ne semblait nullement inquiet qu'il y ait des grandes chances qu'il passe toute sa vie en prison.

Il senti soudainement une méfiance insoutenable à l'égard de cet homme.

La chaise se fut bientôt trop inconfortable pour Geseman. De plus, il ne supportait plus le regard énigmatique que lui lançait l'inspecteur. Il voulait en finir le plus vite possible. Et maintenant.

– Je... Commence-t-il. Il ferma ensuite ses yeux comme pour prendre plus de courage. Je suis un envoyé de Allah. Dit-il presque comme un chuchotement.

– Je n'arrive pas à vous saisir Geseman. Puissiez-vous répéter cette phrase à fin qu'elle soit plus audible à l'oreille humaine ? Dit l'inspecteur d'un ton las et du moins un peu soulagé de ne pas avoir perdu son temps avec un homme muet.

Mais malheureusement, l'homme n'avait pas envie de répéter. Cela semblait bien trop difficile pour lui. Étrangement. Alors il resta silencieux.

– RÉPONDEZ À CETTE PUTAIN DE QUESTION GESEMAN !! Hurla l'inspecteur craignant que cet homme retombe dans son état d'inconscience.