Chapitre 2

16 6 7
                                    

📍

|Commissariat de Mexico |

08 : 30

– Geseman ! Debout ! Crie l'agent de police. Aller debout réveille-toi !

Derek était réveillé, mais il avait du mal à se lever vu comment ses articulations lui faisaient mal.

La nuit avait été très longue pour lui dans cette cellule. Ce banc bancal et moisi avait été vraiment très inconfortable, il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Ce qui conclut par son manque de force qu'il était très fatigué et épuisé, et en plus de ça, affamé.

– GESEMAN !

– C'est bon putain ! Pas la peine de crier, je m'lève ! Prosteste-t-il.

Dereck se redresse puis utilise le peu de force qu'il avait sur les mains pour pouvoir se lever du banc. Il s'approche ensuite des barreaux de sa cellule et l'agent de police se sert de sa clé pour ouvrir la cellule.

Dès que Dereck est hors de sa cellule, l'agent de police se hâte de lui enfiler les menottes.

– Oh, doucement ! Se plaint-il.

En guise de réponse, l'agent de police lui donne un coup au milieu du dos pour qu'il puisse avancer.

– Dis-moi Geseman, tu as au moins un avocat ? Demande l'agent qui était entrain de l'escorter hors de l'enceinte cellulaires.

Un avocat ?

Évidemment, Dereck n'avait pas assez d'argent pour se payer un avocat. Mais pourquoi en aura-t-il besoin maintenant ?

Ils arrivèrent devant le bureau du secrétaire. L'agent y remplit quelques formulaires et formalités avant de reprendre le bras de son détenu et de le conduire jusqu'à la sortie.

– Où allons-nous ? Demande Derek craignant la réponse.

Ils étaient à présent dehors, juste devant le commissariat.

Au tribunal. L'homme lui répond avec un sourire sadique.

L'agent de police fit signe à deux de ses collègues qui étaient un peu plus loin à côté d'un van Renault appartenant à la police.

Quand les deux agents arrivent à leur niveau, ils saisirent brutalement Dereck après que le premier l'ait lâché. Ils le conduisirent jusqu'au van où ils étaient il y a quelques secondes.

Ils ouvrent les portes arrière du van et le poussent à l'intérieur.

– Mais vous ne pouvez pas déjà m'emmener au tribunal ! Ça ne fait même pas 24 heures que je suis emprisonné !

Cela ruiné tout ses plans.

– Ce n'est pas nous qui décidons, nous on exécute juste les ordres. Alors tu vas fermer ta grosse gueule et attendre de te plaindre quand tu seras au tribunal.

Et dans ces belles paroles, le policier referme les portes puis les verrouille de l'extérieur.

– Merde ! Siffle Derek.

– Hé ! Enfoiré. Nous sommes tous ici aussi dans le même bateau mais tu nous entends pas nous plaindre. Donc, la ferme. S'agace un gros costaud avec des nombreuses cicatrices recouvrant son visage et deux doigts manquants sur sa main droite.

Derek regarde autour de lui et se rendit compte qu'il y avait d'autres prisonniers dans le van. Une dizaine au moins. Aussi bizarre et effrayant les uns que les autres.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Aug 31 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

GÉNOCIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant