Blog : Le Journal (pas) intime de Max. Post n° 4 : Flemme délirante

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Salut. Toujours sous Covid. Je me suis levé ce matin, j’ai bu un café, puis je me suis recouché, épuisé, pour me réveiller 4 heures après, en me demandant où j’étais, et avec l’impression de n’avoir pas assez d’énergie pour lever la tête…

Je suis en train de perdre la notion du temps… J’erre entre sommeil fievreux et doom scrolling sur Instagram. J’essaye de travailler sur le personnage de Jake, mais je n’arrive pas à me concentrer. On dirait que même mon cerveau est en mode veille. Parfois, je suis devant mon ordinateur, à essayer d’écrire ne fusse qu’une ligne, mais je reste là, la bouche ouverte, à essayer de juste… penser. Donc je laisse tomber et je retourne au lit. Et là, mon cerveau semble se réveiller. Je fais des rêves tous plus bizarres les uns que les autres.

Par exemple, j’ai rêvé de Jake. Il y avait une espèce de porte, ou plutôt un trou, dans un mur de la gare à laquelle je prends mon train pour aller travailler. Un trou entouré d’éclairs verts, d’éclats, comme si du feu de couleur verte jaillissait du contour de cette porte. Et de l’autre côté, il y avait un homme qui me regardait. Jake. Exactement comme je me l’imagine : grand, costaud, avec une de ces barbes bien coupées, les cheveux courts, bruns et ondulés, le tatouage de serpent qui s’enroule autour de son bras. Il me regardait d’un air triste. Et j’ai ressenti ce qu’il ressentait. De la peine et des remords. Je voulais… je voulais aller le retrouver, je voulais l’aider, mais j’étais comme figé et aucun son ne sortait de ma bouche. Je me suis réveillé en sursaut… J’étais trempé de sueur et de larmes. Ce rêve m’a bouleversé. Je sais que ce n’était qu’un rêve. Mais c'était un de ces rêves qui semble tellement réel qu'il ressemble plus à un souvenir, un tsunami d'émotions qui vous emporte sans que vous puissiez faire quoi que ce soit pour l'éviter. C’était si réel qu'en écrivant, là maintenant, j'en ai encore des frissons. J'ai l'impression d'être encore en train de rêver, et que Jake est là, tout près, comme s'il venait de quitter la pièce. Comme lorsque quelqu'un que vous connaissez bien est parti, mais qu'il va revenir bientôt, laissant derrière lui son parfum, sa voix, son ombre…

Bon je vous laisse. Je pense que la fièvre ne m'a pas encore quitté. A demain, si je veux bien…

Call me JakeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant