Assis dans mon bureau, j'observe la forêt derrière ma baie vitrée, un verre de rhum à la main. Dans le même temps, la musique Requiem en ré mineur résonne dans mon bureau. Aussi loin que je me souvienne, Mozart a toujours été un de mes compositeurs préférés, suivi de près par Beethoven. Chaque fois que je les écoute, je me sens transportée J'oublie les tracas qui me rongent et me laisse divaguer dans le méandre de mes pensées. Cette semaine m'a semblé infinie, j'ai commencé à croire qu'elle ne finirait jamais.J'apporte mon verre à mes lèvres afin de savourer ce breuvage qui m'aide à supporter mon boulot de merde. Je savoure chaque gorgée, mais quand j'arrive à la dernière, quelqu'un toque à la porte.
Putain.
J'éteins la musique, plongeant mon bureau dans un silence de mort, encore. Je fixe toujours la cime des arbres.
-Entré.
Dans le reflet de la vitre j'aperçois Nicolas. Il est mon homme de main depuis que j'ai pris la tête de cette putain d'organisation.
- Désolé de vous déranger, Boss. Elle est là.
-Très bien... Dites-lui d'entrée.
Il incline légèrement la tête et il sort. Je me tourne vers mon bureau et je remets en route le tourne-disque. À peine la musique remise, la porte s'ouvre brusquement. Moi qui pensais avoir une minute ou deux de répit pour me préparer psychologiquement.
-Mon Dieu, tu écoutes encore cette musique démodé ? Met-toi à la page, on n'est plus au 15e siècle !
Ma sur ne connaît vraiment rien de l'histoire Comment pouvons-nous être de la même famille ? Heureusement, elle a d'autres qualités, du moins je l'espère.
- Mozart est un compositeur allemand né en Autriche en 1756, donc au 18e siècle, et non au 15e comme tu sembles stupidement penser.
-Toi et ton histoire À chaque fois que je viens te rendre visite, j'ai l'impression de retourner à l'école.
Je soupire. Je n'ai pas envie de perdre mon temps.
- Je suppose que tu n'es pas venu ici pour parler de mes goûts musicaux. Donc, qu'est-ce qui t'emmène ici ?
-Oui, tu as raison. J'ai enfin trouvé le moyen de nous rapprocher de cette enflure. Il se trouve qu'en dehors de son trafic, il est le directeur d'une université à New York.
Je la regarde d'un air interrogateur, attendant qu'elle m'en dise plus, mais rien. À la place, elle me fixe un sourire à la lèvre.
- Où veux-tu en venir, Lia ?
Son regard moqueur ne me dit rien qui vaille, quoi qu'elle dira, je sens que je vais y laisser des plumes
-Mon cher frère, prépare-toi. Tu vas devenir professeur d'histoire.
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Un destin pas si imparfait...
Roman d'amourLucas Donovan Un jour, on m'a dit : " Il est inutile de lutter contre le destin, le destin aura toujours le dernier mot. " Depuis, j'ai suivis ce conseil, je n'ai pas cherché à fuire mon destin, j'ai simplement appris à vivre avec. Je suis né da...