CHAPITRE 1

49 4 3
                                    

"Rien ne distingue le but d'un architecte comparé à celui d'un psychopathe: ils veulent que l'on reconnaisse leurs oeuvres"

Andrej observait sa proie: Laure Henry, une jolie femme de vingt-cinq ans, rencontrée par hasard sur la ligne A . Il l'avait immédiatement trouvée à son goût. Mais Andrej n'était pas l'homme gentleman ni altruiste, qui ressentait les effets d'un coup de foudre. Les filles qui avaient la malchance de lui plaire, finissaient en général sur son tableau de chasse. Il les tuait . Andrej était en réalité un assassin que nulle atrocité ne répugnait...

Décidemment cette femme, insouciante de son funeste destin, lui avait tapé dans l'oeil.
Timide, Laure arborait un éternel sourire qui ne laissait paq la gente masculine indifférente. Petite, brune, d'une nature enjouée, elle hantait les rêves de nombre de garçons tombés amoureux. Laure le savait, cependant elle restait fidèle à son petit-ami. Bref, une femme rendant jalouse toutes les autres...

Ce soir-là, elle rentre chez elle, harrassée par une longue et usante journée de travail.

Elle ne se sentit pas partir...
Andrej jubilait: il avait entre ses mains le corps inerte de sa proie, une proie qu'il convoitait tant.
Il en devenait presque psychotique! Cette impression il l'a connaissait bien: de la pure adrénaline mélée à des pulsions de folie. C'était son moment de gloire, l'apothéose de ce qu'il construisait depuis tant d'années : sa Tour Eiffel de l'inhumanité, symbole de sa cruauté et de sa psychose maladive dont il était dépendant...

Malgré la complexité de sa maladie, le mode opératoire d'Andrej ne nécessitait pas d'une grande maîtrise dans le domaine de la ruse...
Il attendait que sa victime ne soit plus sur ses gardes et se faufilant derrière elle, Andrej lui administrait un puissant sédatif et l'emportait ainsi vers son repère, son "Antre du Vice", un procédé très doux, comparé a la souffrance qu'enduraient ses victimes une fois sorties de leur endormissement...

Sa tanière n'est qu'une simple salle, carrée, blanche comme la mort, ce qui avait don d'effrayer les cobayes de la mortelle expression d'Andrej. Des photos de ses précédentes expériences ornaient les murs: des centaines de clichés tous autant horribles les uns que les autres... Et il aimait conter à sa proie une ou deux histoires, symbolisées par ces photographies... Andrej cultivait ainsi son côté sadique et sociopathe. Il se nourrissait de la peur des gens: celà lui procurait une bouffée de bonheur, de chaleur, d'espoir... Son moment rien qu'à lui, son instant de pouvoir. Il dominait quelqu'un! Quoi de plus excitant que le fait de disposer entièrement d'un être vivant? De lui inspirer la peur? De l'espoir? Il devenait alors inarrêtable.
Andrej laissait alors sa victime dans l'incompréhension la plus totale, ce qui nourrissait la peur de celle-ci.
Ainsi perdue, la personne était à la merci de tous ses désirs les plus inavouables et noirs...

Telle était la nature d'Andrej: un psychopathe, sociopathe et sadique. Mais l'horreur du personnage n'était pas encore entrée en scène: le massacre pouvait commencer....

Comment trouvez-vous le début de ce roman?

Qu'y a-t'il à améliorer?

Que pensez-vous du personnage d'Andrej Tschikatilo?

Avez-vous hâte de lire le chapitre 2?

Je remercie encore les futurs lecteurs, commentateurs, tous les avis sont bons à prendre :-)

Dédicasse toute particulière à ALGallagher

Danger Close : psychanalyse d'un tueurWhere stories live. Discover now