CHAPITRE 2

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"C'est reposant la tragédie, parcequ'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir."

Laure ouvrit les yeux. Elle se demanda alors où elle était. Ne se souvenait plus de rien, elle chercha alors à émerger de la léthargie dans laquelle elle était plongée.
La jeune femme vit les photos macabres et ne put retenir un haut-le-coeur. Cette vision lui glaça le sang. Des têtes coupées, le rictus de l'horreur gravé à jamais sur leur visage, héritier et témoignage des violences subies et endurées... Des membres arrachés, partiellement brûlés, voire dévorés

Son esprit l'interrogea sur le pourquoi et le lieu où elle se teouvait actuellement ... Laure ne sendir pas compte que son corps entravé lui empêchait tout mouvement mais surtout qu'un regars perçant la scrutait.

Andrej l'épiait depuis des heures, imaginant le plaisir qu'il prendrait à lui faire du mal, à l'humilier, à la posséder...
La rencontre, entre ces deux êtres si différents, sortait des stéréotypes d'une époque pourtant bien pervertie.

Les néons déchirèrent les dernières ombres, laissées par la clarté faiblissante d'un éclairage de fortune.
Les deux regars se croisèrent et Laure comprit tout de suite qu'elle était perde, comme condamnée à un sort tragique...
On pouvait lire dans les yeux d'Andrej toute la haine, toute la détermination, tout le sadisme de cet être, de ce monstre que la vie avait rejeté et frustré.
La peur qu'il inspirait, traversait chaque atomes, chaque recoin du corps de la jeune femme. Pourtant son esprit fonctionnait... Une multitude de questions lui venaient à l'esprit!
Andrej romput le silence étouffant:
-"Bonjour Laure".
Le silence retomba, plus lourd qu'auparavant.
-"J'aurais voulu que notre rencontre se fasse dans de meilleures conditions vois-tu? Je ne suis pas humain. La souffrance, le sang, la peur, tout ca fait partie de mon univers, un univers dont je suis seul maître à bord. Je suis un malade, un psychopathe".
Sa voix douce et calme contrastait avec la tension présente. Et pourtant, elle ne faisait que renforcer l'idée du désespoir déjà omniprésent dans cette sale suffocante, transpirant la peur, le sang, le barbarisme...
-"Alors, continua-t'il, je vais te faire souffrir, dévorer ton âme, la libérer du joug de cette vie injuste, cruelle qui t'a amené ici-bàs, dans mon antre".

Son esprit sombrait. Il voyagait dans les méandres, obscurs et profonds, de ce que l'on appelle la folie. Et pourtant, il en avait besoin de cette démence, de cette excitation. Celà agissait comme une drogue. Seulement, cette addiction ne le sevrait pas: il lui en fallait toujours plus, beaucoup plus d'atrocité. Les limites de l'horreur reculaient de jour en jour.

Andrej liait une sorte d'intimité avec chacune de ses victimes. Il voulait connaitre leurs peurs, leurs angoisses, leurs faiblesses. Le Maladeleq mettait ainsi à nues, et assouvissait ainsi son besoin de persécutee. Il était le mal: Satan lui-même l'avait renié...

La mise à mort d'une proie nécessitait toute la rigueur d'une pièce de théâtre, aimait à se répéter le Psychopathe.

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⏰ Last updated: Jun 23, 2015 ⏰

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Danger Close : psychanalyse d'un tueurWhere stories live. Discover now