Martine au Labo

La rencontre

Pov Martine

Aujourd'hui était sensé être un jour comme les autres. En temps que professeure de chimie au lycée Valentin, la vie était rude. Mon salaire ne suffisait pas à combler les désirs de mon mari et mon corps non plus. à 56 ans, je n'étais plus assez attirantes pour lui et il allait voir chaque jour les prostitués du coin, en utilisant mon salaire. De plus, il a un cancer et je dois m'occuper de lui constamment. Mais malgré tout cela, dans la nuit, je m'épanouissais et profitais de ma vraie vie. Car oui, les vampires existent et j'en suis la preuve.

Depuis la nuit des temps, les vampires peuplent la terre et se tapissent dans l'ombre, à l'abri des regards. Mais ce ne sont pas les seules créatures ; ils sont depuis toujours en concurrence avec les loups-garous. Ceux-ci sont beaucoup plus rependus que nous, mais nous sommes plus puissants et plus intelligents.

Contrairement au loups-garous, une hiérarchie chez les vampires a été instaurée, nous permettant de régner en paix et de protéger notre secret. Nous nous sommes organisé autour de 3 grandes lignées de sang pur : les McBloody, les Deathwalker et les Calvas-Sorices. Malheureusement, je suis la dernières des McBloody, et mon sang est très puissant. Mais pour me permettre de garder ma pleine puissance, il me faut me délecter de sang frais de manière régulière, mais la qualité n'est plus au rendez-vous.

Mais revenons au présent. C'est le matin et mon réveil a sonné en retard. Pas le temps, je m'habille en triple vitesse avec ma robe bleu dévoilant une de mes cuisses bien thicc que mon mari ne remarque même plus. Je n'ai pas le temps de manger alors je prends une tartine dans ma bouche et cours jusqu'à dehors. Mais en arrivant près de l'école, j'eus une drôle de sensation que je n'avais ressentie depuis longtemps. J'en été persuadé... Je le sentais si proche...

Mais tout d'un coup, perdue dans mes pensées, je ne vis pas le torse virile qui me barrait la route et me le pris de pleins fouet et malgré ma masse de 50 kg je tomba comme une plume.

"Oh. désolé madame." dit le charmant inconnu a l'odeur musqué.

"Mais bon sang, aide moi a ramasser mes feuilles, c'est la moindre des choses !" ai-je dis exaspérée.

Il m'aida alors a ramasser mes feuilles et j'aperçu son regard se poser sur ma cuisse dévoilée.  Je trouvais ça étrange. je n'avais pas ressenti une regard pareil depuis des années.

Je lui arracha les feuilles des mains et lui faussa compagnie. Après tout, j'étais déjà en retard et mes élèves m'attendais, et même si je n'avais pas envie de le voir, c'était mon devoir et ma seule forme de rémunération.

Pov Yani

Super les profs ici. Espérons qu'ils ne soient pas tous comme ça. Depuis mon transfert, tout fait chier. Dans mon école, en Algérie, j'ai du protégé mon secret et j'ai perdu le contrôle. Je n'ai que des bribes de souvenirs flous et incohérents. Mais je ne dois plus y penser, je dois reprendre une nouvelle vie. Soudain l'image de la cuisse de la prof me revient en tête et je du me forcer à chasser cette image de mon esprit. Ce n'était pas correct après tout, c'est haram.

je me dépêche de rentrer dans le bâtiments ou je me fis engueuler par l'éducatrice minuscule de 1m20, madame nem. Après quelques minute, j'arrive enfin au cours d'histoire. Pas de chance, d'après ce que j'ai compris du cours, ce n'est que de l'étude pure.  une horreur.

"putain..." me soufflais-je discrètement.

Il n'y a plus aucune place seule. je dois me mettre à coté de quelqu'un. automatiquement je me mis au banc qui me semblait le plus proche. A coté de moi étais assise une fille qui semblait absorbée par le cours. Encore une de ces binoclardes lèche-cul. Enfin bon, je suis pas venu pour elle, alors je l'ignore.

A chaque putain de cours je me retrouve à coté d'elle c'est une dinguerie. C'est une sorcière cette meuf ou quoi ? Même a la récré elle a commencé a venir me voir pour m'aider avec les cours. J'en ai pas besoins de ses notes, je me débrouillerais seul. Elle veut m'inclure dans son groupe d'amis intello en plus. Je fais de mon mieux pour rester calme. Je sais, je sens qu'il y a quelque d'anormal dans cette école et ça n'aide pas mes pulsions de loups garous...