Ces filles et les gangs -Tokyo Revengers-

Chapitre 1

C'était un matin, le Soleil était levé depuis un petit moment, les premières fleurs avaient déjà fleuri, l'herbe était d'un beau vert, les oiseaux chantaient. C'était enfin le printemps. Mais beaucoup ne profitent pas, trop occuper, trop presser, trop stresser pour admirer ce début de printemps. Pourtant cela faisait plusieurs jours que nous étions en cette saison. Mais plus personne ne prenait le temps d'observer, de s'arrêter, de juste souffler un peu.

Les habitants de Tokyo étaient en route pour le travail ou alors y étaient déjà. D'autre aller en direction de leurs établissements, et c'est ce que 4 amies font. Elles marchent, non sans se plaindre de la reprise des cours, qui est passée depuis deux semaines.

Passant devant un cerisier qui avait déjà éclot ses premières fleurs, mais qui était tout de même magnifique.

Comme ces filles n'avaient pas eu le temps d'observer ce début de saison, elles s'arrêtent.
Elles prirent le temps de l'observer, et scruter chaque nouvelle fleurs, oubliant le temps qui passe, et l'heure très prochaine du début des cours.

Elles n'auraient pas dû.

Il aurait fallu que ces quatre amies ne le regardent pas pour échapper à ce qui allait arriver beaucoup plus tard à cause de d'une rencontre, cette rencontre.

Enfin, c'est ce que d'autres diront, car même avec les moments difficiles qu'elles ont vécu, il y a eu beaucoup de moments heureux, de joie, de bonheur.

-2001
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PDV SEIRA

Après qu'on ait regardé ce cerisier, on a remarqué qu'on est en retard.

Mais ça a pas changé grand-chose, on continue de marcher.
Et Lya en voyant qu'on ne se dépêchait pas, nous regarde lacement. Avant de nous dire :

Lya- Pourquoi vous trainez ? On est pas assez en retard, là ?

Moi- On est déjà à la bourre, ça va changer quoi ? Dis-je tout en souriant.

Lily- Je suis d'accord ! J'vais pas courir pour aller en cours.

Anaïs- En plus je commence avec maths... Lâche-t-elle désespérément.

Notre amie Lya nous lance un regard désespéré. Avant de nous dire quelque chose qui nous fait vite changer d'avis.

Lya- Je crois que vous avez oublié quelque chose.

Anaïs - Et c'est quoi ?

Lya-Ça s'appelle MAMAN ! Nous cria-t-elle.

Nos visages à toutes les trois se décomposent. Déjà parce qu'on est en retard et qu'on a des mères et de plus Lya qui hausse le ton ?

Anaïs- On va être en retard !

Lya- On est en retard.

Lily- Laisse-nous espérer ! Dit-elle en pleurnichant.

Lya- Non. Lâche-t-elle froidement.

Je lâche un rire suite à la réponse de mon amie, puis un soupir avant de dire que nous devons nous mettre en route, et vite, car la rue est déjà dénuée de toute âme, tous partis à leur devoir respectifs.

On se dépêche et avançons plus dynamiquement pour ne pas être plus en retard que l'on est.

Ellipse de cinq minutes

Nous étions bientôt arrivées, dans 10 minutes à peu près.
Quand on entend des cris qui viennent de quelques rues plus loin, j'étais pas étonnée, on s'y est habitué, les hurlements viennent sûrement du centre pénitentiaire. Cette rue était connue, dans le mauvais sens malheureusement, il y avait toujours des déchets, des mégots de cigarettes, des bouteilles en verre d'alcool fracassé au sol..
Ce centre est corrompu. Il y a déjà eu des révoltes des résidents du quartier pour déplacer ce centre hors de Tokyo, mais rien à y faire, le maire ferme les yeux sur la situation de cette résidence.