deux trois mots d'amour.

toi

Leur remarque m'effleure
Les tiennes me percent le cœur
Et quand je suis assis en face d'un feu
Je vois la flamme qu'il y avait dans tes yeux
Le jour où nous avons dansé tous les deux
Pour retrouver cette flamme je serais prêt à aller aux ciels
Et ton regard j'ai peur de le croiser
Car face à lui je suis démuni
Pour autant il n'y a ni pleurs ni cris
Juste un mélange de peur, d'envie et d'un peu d'amour
Ton regard me rappelle les tourments comme les beaux jours
Le croisé c'est contempler un peintre qui avec son pinceau
Viens nous parler de ce qu'il y a de plus beau
Au fond croiser ton regard est un cadeau
Pourtant quand je le reçois je suis amer
Comme si j'étais noyé en pleine mer
Dans cette eau sublime et profonde
Mais pourtant saler et sombre
C’est peut-être à ça que je succombe
À ses yeux profonds comme l'océan
À cette si belle fleur
Une rose aux magnifique pétales mais aux épinards acéré
Si je viens me blottir contre elle je finirai érafler, transpercer, mutiler, éventré et écœuré
Pour si fort à l'avoir serré contre mes bras
Pour avoir été caressé par ces beaux pétales rouges de passion
Qui donnait une raison à toutes mes actions
Mais que c'est bon que c'est bon d'aimer
Et même si on me prend pour un taré
Je suis même prêt à croire qu'ils ont raison
Après tout si être fou c'est perdre la raison
Et qu’à chaque fois que je te regarde je la perds
Alors l'amour est fou
Dans ce cas je suis tout aussi heureux d'être amoureux que fous
Et je veux l'être jusqu'au bout

Paroles d'un frère aux haut de forme