Nessayem : Prisonnière de son coeur

Introduction

As SalLam ALLeykoum Wa rRhamtulLahi Wa Barakaatuhu !!

Bienvenue à cette nouvelle édition de notre chronique fictive, où nous explorons les méandres captivants de l'histoire, de la science et de la culture. Aujourd'hui, nous plongerons dans un récit intrigant et peu connu, qui nous transporte à travers les époques et les continents. Attachez vos ceintures, car nous nous embarquons pour un voyage fascinant à la découverte de faits surprenants et de révélations inattendues.

Bonnes lecture...

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BAM !!!!!

Une douleur lancinante irradiait à travers mon crâne, chaque pulsation m'emplissait de souffrance. Des éclats de verre lacéraient ma peau, tandis que le liquide chaud de mon sang se répandait, créant une macabre toile sur mon visage. 

Dans cet état de confusion et de douleur, une question lancinante taraudait mon esprit tourmenté : que s'était-il passé pour en arriver là ? Quelle sombre fatalité avait conduit à ce triste incident ?

Une pensée fugace me traversa : peut-être était-ce le résultat d'un banal manque de sel dans le plat minutieusement préparé pendant des heures. Mais alors, pourquoi cette punition semblait-elle si disproportionnée ? Qu'avais-je bien pu faire dans ma vie pour mériter une telle épreuve ?

Les paroles résonnaient dans ma tête : 

Celui à qui Allah veut du bien, Il l'éprouve.

 Mais quelle forme de bien pouvait découler d'une telle épreuve, infligée avec une telle brutalité ?

La véritable question, cependant, n'était pas tant ce qui s'était passé, mais ce que je faisais ici, avec un homme qui n'était même pas mon père, une assiette sur la tête et un bâton s'abattant sans merci sur mon ventre. 

Cet homme, qui régnait sur moi avec une terreur implacable, dont la simple vue avait marqué mon âme dès mon plus jeune âge. Dans cette grande demeure où je n'avais accès qu'à la cave, mon cœur était prisonnier d'un regard empreint d'une fierté démesurée.

Nessayem...

Commençons par le commencement.

Je suis né au milieu des tourments de mon pays, mais malgré les tristesses qui l'entouraient, ma venue au monde fut accueillie dans la joie et le bonheur. D'origine palestinienne, mes parents étaient ma raison de vivre, leur amour illuminait mon existence. Ils m'ont transmis la foi, comme leurs propres parents l'avaient fait avant eux.

Dans ce contexte d'incertitude et de violence, mes parents s'efforçaient de me protéger, de me distraire des tragédies qui frappaient notre patrie. Mais même leurs efforts ne pouvaient effacer les images déchirantes qui marquaient mon esprit.

À l'âge de six ans, j'ai vécu l'horreur lorsque ma meilleure amie, Rahma, et sa famille ont été victimes d'un bombardement. Les voir baigner dans leur propre sang, entourés de leurs parents, reste gravé dans ma mémoire comme une douloureuse réalité.

Ce jour-là, ma perception de l'humanité a été brutalement altérée. La cruauté dont nous sommes capables m'a terrifié, plongeant mon esprit innocent dans un abîme de peur.Quelques temps après ce drame, alors que mon père était parti chercher de la nourriture pour soulager ma mère enceinte et affaiblie, un sinistre pressentiment m'envahit. 

Mes craintes se confirmèrent lorsque la porte s'ouvrit non pas sur mon père, mais sur un soldat israélien, dont le regard glacial me transperça d'effroi.

Je me précipitai pour avertir ma mère, mais il était déjà trop tard. Elle s'approcha de la porte, et à la vue du soldat, un cri de terreur et de désespoir s'échappa de ses lèvres.

 S'IL VOUS PLAIT, JE VOUS EN SUPPLIE , NE LA TOUCHER PAS, JE FERAIS TOUT CE QUE VOUS VOUDREZ !!

Lorsque le soldat jeta son dévolu sur ma mère, son regard empreint de malveillance annonçait l'horreur à venir. Je préfère ne pas vous narrer les détails de cette tragédie, car je suis certaine que vous pouvez les imaginer aisément. Les pleurs étouffaient mes cris alors que je tentais désespérément de défendre ma mère, mais mes faibles coups étaient impuissants contre la brutalité de l'oppression.

Par la fenêtre, j'aperçus le jeune voisin avec lequel je jouais autrefois. Son visage trahissait une profonde tristesse, mais la peur semblait le paralyser, l'empêchant d'intervenir. C'était un malheur de plus à ajouter à notre histoire déjà accablante.

Lorsque le soldat relâcha enfin ma mère, un soulagement éphémère m'envahit. Mais cet instant de répit fut de courte durée.

Ma mère, d'une voix empreinte de résilience, m'encouragea à rester forte, à ne jamais laisser personne me faire du mal, invoquant la protection d'Allah.

Puis, dans un élan de violence insensée, le soldat revint armé. Avant même que je puisse réagir, une balle déchira le silence, transperçant le cœur de ma mère et emportant avec elle la vie de mon futur frère.Mon père arriva alors, son visage déformé par une rage que je n'avais jamais vue auparavant. Il se rua sur le soldat, lui arrachant son arme et le frappant sans relâche, comme pour expier la douleur infligée à sa famille. Le corps du soldat devint rouge, semblable au sang qui maculait ma mère.Après avoir vengé son amour perdu, mon père s'effondra au sol, épuisé par sa propre fureur. Dans un dernier acte de bravoure, il se sacrifia pour moi, protégeant ma vie au prix de la sienne.Mes larmes ne cessaient de couler, mêlant la douleur à la gratitude pour le sacrifice de mon père. 

Dans un dernier souffle, il murmura les mots que je chérirai pour toujours : 

Je t'aime, ma princesse...

Puis, dans un geste désespéré, le soldat tenta de me viser, mais mon père, dans un ultime acte de bravoure, se dressa devant moi, absorbant la balle destinée à mon cœur.

Mes yeux embués de larmes observaient le sacrifice ultime de mon père, son amour inconditionnel jusqu'à son dernier souffle.

C'est l'histoire de ma vie...

. NESSAYEM . 

PRISONIÈRE DE SON COEUR

À suivre...

Suite aux 20 votes In Shaa AlLah

RÉDIGÉ ET CORRIGÉ PAR @m212ii

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