obsession |tome 2 oik.

06- confrontation

Je me fis réveiller par le volume de la télé qui était beaucoup plus fort que d'habitude...non mais que ce passe t-il encore?

Je déverrouillai mon téléphone afin de savoir quel heure était; 12h59.
Je soupirai d'épuisement et me levai, les cheveux tout embrouillés et mes yeux tout gonflés a cause des larmes.

En effet, il est peut être vrai qu'avant de dormir je me sois remise en question par rapport à ryoma, et la peur qu'il me quitte était omniprésente.

J'entrai dans le salon afin de voir ce qu'il se passa, et, m'a grande surprise je vis Lonie en train de faire son sport devant une vidéo youtube.

-mais qu'est ce que tu fous? dis-je en plissant mes yeux à cause de la lumière du jour présente dans le salon.

lonie: bas quoi je prépare mon summer body.

-mais comment peux tu faire ça après une soirée où tu étais littéralement arrachée??

lonie: pose pas de question et regarde mes beaux abdos une deux une deux une deux, dit-elle telle une militaire.

Je poussa un léger rire, et finit par aller dans la salle de bain. Je commença par prendre une serviette propre et fonça à la douche.
Mon Dieu que ça fait du bien!

Une trentaine de minutes plus tard, après m'être préparée, je sortis de la pièce pour aller me faire un chocolat chaud. L'hiver arrive!

Quelqu'un sonna à la porte, ce qui me surpris.
Ryoma? Mon ventre se serra.

lonie: va ouvrir stp ça doit être mon chéri, je dois finir mes squats là.

Je me dirigea immédiatement vers la porte, mon chocolat chaud à la main, et ouvris celle-ci.

-c'est une blague?

Je n'en cru pas mes yeux, que fait-il ici, devant ma porte?

oikawa: je viens m'excuser et..

Je fermai la porte, et me colla dos à celle-ci, le temps de réaliser ce qui était en train de se passer.

Puis je réouvri cette porte.

-comment connais tu mon adresse?

oikawa: ce sont des secrets professionnels.

-t'es vraiment un psychopathe.

Oikawa, il était là, il avait osé se pointer devant ma porte, accompagné d'un bouquet de fleur.
De très jolies fleurs.

oikawa: je tiens vraiment à que l'on discute, après si tu n'es pas convaincu, je partirai et te laisserai tranquille je te le promet!

-non mais je vais pas te parler chinois non plus...je t'ai dis non, c'est non.

oikawa: je ne suis pas d'accord.

-oikawa, sors, dis-je fermement.

oikawa: très bien, je vais m'en aller. Mais je ne vais pas lâcher l'affaire, tant que je n'aurai pas eu ma discussion avec toi je continuerai à venir chaque jours, jusqu'à que je retourne en argentine! dit-il assurément, de façon très mignonne.

-bonne chance alors, répliquai-je toujours sans expression faciale.

oikawa: t'es sérieuse?

-oui très.

oikawa: je pensais jamais en arriver là un jour, je m'en veux tellement que ça est mal tourner.

-la faute à qui?