⚠️ATTENTION, HISTOIRE TRISTE⚠️
Je suis Camille. Juste Camille. Camille tout court. Avant j'étais Camille Dupont. Plus maintenant. Debout devant la tombe de mes parents, sous la pluie, je pleure. Je pleure, encore et encore. Qu'est ce que je vais faire maintenant ?!
- Vous aviez pas le droit ! criai-je en tombant à genoux.
Debout à côté de moi, droite comme un I, ma gouvernante me regarde avec désapprobation.
- Assez, siffle-t-elle.
- T'es contente, hein, vieille harpie... grondai-je au travers de mes larmes. T'as toujours voulu un meilleur employeur, eh ben t'es servie maintenant !
- Je ne vous permet pas ! s'indigna la veille folle.
- J'ai pas besoin de ta permission espèce d'idiote ! hurlai-je en me jetant sur elle.
Dans ma rage, je la ruai de coups de poing, de pieds, pendant qu'elle me suppliait d'arrêter. Aveuglée par la colère, je continuai encore et encore, jusqu'à ce que des mains me décrochent d'elle. Je me débattis vivement, un long cri de souffrance émotionnelle s'échappant du plus profond de mes tripes. Je finis par arrêter de bouger, me laissant emporter par une léthargie forcée. Je ne repris conscience que quand la pluie arrêta de couler le long de mon nez. Je levai la tête et découvrit que on m'avait emmenée au commissariat.
Évidemment.
Je fus assise sur une chaise en bois, et la commissaire s'approcha, toute belle et maquillée, le bonheur s'échappant d'elle. Je la connais depuis longtemps. Une vraie petite fille gâtée, toujours en robe rose. Sauf quand elle va au boulot, bien sûr.
- Bien, Camille, nous allons devoir aborder deux sujets importants. Premièrement, on me rapporte que vous avez sauvagement attaqué votre gouvernante.
- Elle l'a bien mérité, cette vieille folle, marmonnai-je.
Elle soupira et se pencha vers moi :
- J'aimerais que vous compreniez que vous allez être gravement sanctionnée.
Je haussai les épaules, indifférente.
- Qu'est-ce que ça peut bien me faire ? Il n'y a plus personne pour me disputer, alors...
Mais oui, c'est vrai ça ! Alors, qu'est-ce qui m'oblige à rester ici ? Je me levai de la chaise et me dirigeai vers sortie. Il n'y avait personne. J'entendis la commissaire se lever.
- Arrêtez-vous ! Ne bougez plus !
- Tu commences à m'énerver, toi... grondai-je tout bas.
Ma main partit s'écraser sur sa jugulaire, la faisant s'évanouir. Parfait. Il ne me reste plus qu'une chose à faire, histoire de bien pourrir la vie de cette idiote. Je pris le pistolet attaché à sa ceinture, et lui mit dans les mains. J'appuyai le canon sur mon cœur, et appuyai le doigts de Miss Barbie sur la détente, envoyant la balle se loger directement dans mon cœur. Je m'effondrai, contente. Elle allai comprendre ce que c'est d'avoir la vie dure, cette gosse de riches.
Quand à moi, je vais pouvoir rejoindre mes chers parents, dans le Royaume des Morts. Enfin, le bonheur s'offre à moi.
Note de l'auteure du 1er janvier 2024 :
Bonne année 2024 les amis ! Je sais je sais, cette histoire est triste, je ne sais pourquoi je commence l'année en écrivant ça mais BREF. Camille est complètement cinglée, mais bon en même temps, elle me représente bien. Juste pour préciser, mes parents sont vivants, hein. Cette histoire est tout droit sortie de mon imagination. Bon, allez, bonne année et journée !
Ruby
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Petites histoires courtes
Diversos"La lecture est la plus grande créatrice des vocations littéraires : on lit et, à force de lire, l'envie vous prend aussi d'écrire" (Anonyme mais pas de moi) Quand je m'ennuie, les idées me viennent, des fois une ou deux, des fois des dizaines. Beau...