Voici Dorla, elle est riche, elle est jeune et elle est belle.
Tous les garçons de la Grande Ville n'avaient d'yeux que pour elle. Elle, n'avait d'yeux que pour un garçon : Charles Mercko. Elle lui avait donné tellement d'amour, que maintenant il n'en lui en restait plus. Elle avait tellement verser de larmes, que son cœur en était sec. Vide.
Ce mardi-là, il ne faisait pas très beau. Cela représentait parfaitement son humeur du jour. On toqua à la porte. C'était son père. Physiquement ils se ressemblaient, mentalement ils étaient opposés.
— On part dans quinze minutes, l'informa-t-il sur le pas de la porte.
— D'accord...
Son père repartit ignorant la tristesse apparente de sa petite princesse. Cinq minutes plus tard, sa mère arriva l'air inquiet.
— Viens là mon bébé, lui dit sa mère qui la pris dans ses bras. Pourquoi tu es toute triste ? C'est à cause de ce qu'il t'as dit ?
Dorla se dégagea et reprit son téléphone. Les yeux vides de toute émotion, elle regardait la photo d'un jeune homme dont les traits rappelaient Arthur. Sa gorge se noua et un sentiment désagréable l'envahit.
— Je comprends pas... murmura Dorla. On s'est toujours si bien entendus... même après ce qu'il s'est passé...
Sa mère hocha la tête et l'invita à continuer.
— C'est lui qui m'a poussé vers Chacha ! Lui, qui tous les jours me demandait quand est-ce que je ferais partie de sa famille ! J'ai toujours été fidèle à Chacha ! Toujours soutenu Artichou ! Et c'est comme ça qu'il me remercie ?! En me traitant de la sorte ?!
Dorla, n'en pouvant plus de se retenir, fondit en larmes dans les bras de sa mère. Elle ne se doutait pas un seul instant que son père les écoutait derrière la porte. Elle ne se doutait pas non plus que c'était lui qui avait demander à sa mère de venir la réconforter. Mr Denver prit son téléphone et passa un coup de fil. Personne n'avait le droit de faire pleurer sa petite fille.
Dorla sortit de sa chambre et prit une limousine avec ses parents. Aujourd'hui, elle devait choisir sa robe de mariée. Ils passèrent devant un dizaine de magasins avant de s'arrêter. La devanture décorée d'or de la boutique présentait des robes toutes aussi extravagantes les unes que les autres. Sa mère et son père s'assirent sur un canapé en cuir blanc et laissèrent Dorla choisir ce qu'elle voulait.
— Bonjour ! Je m'appelle Marc, vous devez être Dorla Denver. Bienvenue chez "Mariage Heureux " ! Aujourd'hui je serais votre humble serviteur ! Demandez moi ce que vous voulez et vous l'aurez.
Marc lui fit un petit clin d'œil qui la fit sourire.
— Stop ! Ne bougez pas ! Vous voyez ce sourire ? Vous ne sortirez pas de la boutique tant que vous n'aurais pas trouvé la robe qui vous rendra aussi heureuse !
Dorla rit est suivit Marc dans le labyrinthe de tissus blanc dans les tréfonds de la boutique.
— Alors, vous savez à peu près ce que vous voulez ?
— Non pas vraiment... répondit-elle timidement.
— Bon. De toute façon, peu importe ce que vous prendrez, vous serez ravissante.
Marc lui fit un petit clin d'œil qui la fit rougir.
— Que pensez vous d'une robe sirène, avec un léger décolleté au dos ? Et pourquoi pas, au vu de la température, des petites manches en dentelle.
— Pourquoi pas... murmura-t-elle en haussant les épaules.
A quoi bon se casser la tête pour un mariage dont elle ne voulait pas. Marc remarqua son petit air triste mais ne dit rien.
Quatre essayages plus tard, Dorla et ses parents optèrent pour une robe sirène entièrement en dentelle qui mettait en valeur sa silhouette fine. Alors que ses parents encaissaient, Marc s'approcha de la future mariée.
— Pourquoi êtes vous triste ?
— Je ne suis pas triste ! contra Dorla en affichant toutes ses dents.
— Ce sourire n'a rien avoir avec celui de tout à l'heure. Vous savez, vous pouvez me dire ce qui vous tracasse... Après tout, la probabilité que l'on se revoit un jour est tellement faible. Généralement, une fois qu'elles ont fait leur choix, les femmes ne reviennent plus jamais dans cette boutique. Je crois qu'elles ont peur de moi, lui chuchota-t-il faisant rire la jeune femme.
— Je vous assure que je vais bien. Juste un mal de tête.
— Je n'ai pas pu tenir ma promesse alors, déclara soudainement Marc en abaissant la tête. Vous n'aviez pas le droit de partir sans être heureuse...
Dorla l'observa mais ne dit rien. Il lui rappelait quelqu'un.
Marc repartit en trainant des pieds, s'arrêta, sortit un bout de papier avec stylo et griffonna maladroitement quelque chose. Il revint ensuite vers elle pour lui tendre le morceau de feuille.
— C'est mon numéro. Je me doute bien que vous avez des amis à qui parler de tout ça mais... bon. Si jamais vous en ressentez le besoin n'hésitez pas hein. Vous inquiétez pas ! s'écria-t-il en remarquant l'hésitation de Dorla. Je sais que vous êtes une future femme mariée ! Je n'oserai jamais vous approcher avec de telles intentions.
Sans un mot, Dorla mit le papier dans son sac et rentra à nouveau dans la limousine. Ses pensées faisaient des aller-retours entre Marc, Charles et Arthur. Elle regarda son téléphone et après une petite dance de pouces, elle y ajouta un nouveau contact. "Pourquoi pas ? ", se dit-elle.
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YO LES GENS !!!!!!!!!!!
Comment ça va ? x)
Désolé pour la courtesse (je sais que ce mot n'existe pas mais il reflète mieux ce que je veux dire xd ) de ce chapitre.
J'ai eu du mal à l'écrire mais il fallait ABSOLUMENT qu'il soit écrit donc voili voilou.
On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau chapitre ET pour découvrir le plan machiavélique d'arthur >;) Muahahahahahah
dsl x)
je m'emporte un peu.
D'ailleurs, je me disais que j'allais peut-être changer le jour de publication. Vous en pensez quoi si je publie vendredi ou dimanche ?
By las tortugas (imaginez encore des emojis tortues x))
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Arthudora
RomanceVoici Arthur, il est beau, il est jeune et comme il est riche, il vit dans la Grande Ville. Ses parents l'ont toujours gâtés et donné ce qu'il voulait. Seulement voilà, ils veulent que leur fils se marie. Avec qui ? Dorla, l'ex de son frère décédé i...