Laelynn {Tome 1} D.M

Chapitre 29

Quelques jours plus tard

Tous les élèves étaient rassemblés sous les arches pour admirer l'arrivée du carrosse, au loin un bateau sortie de l'eau.
Je regarda ce spectacle émerveillée, mais je fus interrompu par l'impression d'être fixée.
Je baissa les yeux et trouva le visage amusé du blond.
Je détourne mon regard rapidement avant de partir en direction de la grande salle.

- Maintenant que nous sommes installés j'aimerais vous annoncez une nouvelle, ce château ne sera pas seulement votre foyer cette année mais aussi celui d'invités très importants. En effet Poudlard a été choisi...
Rusard entra et traversa la pièce en monté de genoux, je lève les yeux au ciel face à ce spectacle ridicule.
Puis il fit la même chose en sens inverse après avoir chuchoté quelques choses au professeur Dumbledore.

- Donc Poudlard a été choisi pour accueillir un évènement légendaire. Le tournoi des trois sorciers.

Puis il nous expliqua en quoi cela consistait. Nan mais sérieusement qui pouvait être assez fou pour participer à ce tournoi ?

- Pour l'instant veuillez accueillir avec moi les charmantes jeunes filles de l'académie de Beaux-Batons et leur directrice Madame Maxime.

Les portes s'ouvrirent et de magnifiques filles entrèrent. Elles se mirent à danser en lançant des papillons. Un soupire m'échappa en voyant que tous les garçons bavaient devant elle.

Je me retourna prise d'une folle curiosité. Est ce que Drago réagit de la même façon ?
Un fin sourire pris place en le voyant blasé face à ce spectacle.
Quand il remarqua que je le regardais il articula.
"Tue moi."
Ce à quoi je répondis.
"Avec plaisir !"
Il me fis une grimace avant que je ne reporte mon attention sur les nouveaux.

- Et maintenant nos amis du Nord ! Accueillons nos fiers garçons de Dumstrang et leur directeur Igor Karkaroff.

Des jeunes hommes apparurent avec des bâtons et se mirent à frapper le sol avec. Je trouvais leur prestation tellement plus sympathique que celle des filles. Au moins il y a un rythme.
Ils se mirent à courir vers l'avant et leur directeur entra accompagné d'un garçon.
Mon corps se figea. Le sol s'ouvrit sous mes pieds. J'eus la sensation de chuter dans le vide sans jamais rencontrer le sol.

- C'est Victor Krum !

Mes oreilles bourdonnent. Je n'arrivais pas à le quitter des yeux, il passa devant nous et adressa un sourire carnassier à Hermione. Sa posture avait également changer je vis sa jambe tressauter, de là où j'étais je pouvais l'atteindre avec mon pied.
Doucement, pour ne pas la faire paniquer je glissa sa jambe à l'aide de mon pied jusqu'à ce qu'elle soit tendu.

Elle planta son regard dans le mien et je pus y voir toute la peur qu'elle éprouvait.
"Je suis là, il ne te fera rien."
Elle hocha la tête.

Mes yeux ne purent s'empêcher de le regarder. Il ne m'avait pas vu, une fois debout au milieu de l'estrade il fixa Hermione avec ce sourire, celui qu'il abordait à chaque fois qu'il allait la frapper.

J'ai des bouffées de chaleur, le monde semblait se refermer sur moi.
Quand le directeur leur dit d'aller s'asseoir, il remarqua la place de vide à côté d'elle. Il se dépêcha de marcher dans notre direction.
Avant même que je ne m'en rende compte j'étais debout ce qui attira son attention.
Je réprima un sanglot quand son sourire s'élargit et qu'il se lecha les lèvres avant de changer de direction.
Je leva ma tête bien haute, comme je l'avais appris plus jeune. Je ne devais pas lui montrer ma peur.
Je contracta tous mes muscles pour qu'ils cessent de trembler, je fis disparaître toutes émotions de mon visage.

Nous étions maintenant face à face, il n'avait pas changé, son visage était resté le même.

- Perle qu'elle belle surprise, tu m'as tellement manqué. Le destin fait bien les choses.

- J'emmerde le destin, comme je t'emmerde Victor.

Son sourire disparu. Je savais à cet instant précis que j'allais le regretter. Mais qu'importe ? J'étais déjà au fond du trou. Il s'assit en même temps que moi. Sa main empoigna ma cuisse, si fort que je parie que la trace de ses doigts y sont imprégnés. Ses yeux sont braqués sur Hermione qui fait tout pour éviter son regard.

- Je t'interdis de l'approcher.

- Tu me donnes des ordres maintenant ? Courageuse.

- Je te l'interdis.

- Et qu'est ce que j'y gagne ?

Je savais que j'allais le regretter mais même après notre dispute je ne pouvais me résoudre à la laisser entre ses mains.

- Que veux tu ?..

- Toi.

- Si... J'accepte tu l'oublies ? Tu ne lui adresseras plus jamais la parole ? Tu ne la regardera plus ?

- Oui.

- Tu le jure ?

- Oui.

- Alors... Je je suis à t-toi..