Journée entres filles - Irina

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Le réveil est assez difficile ce matin. Nous avons passé la majeure partie de la soirée à balancer diverses choses avec Leonard. Cela m'a permis d'oublier l'illusion que mon fichu cerveau avait osé créer. Chaque fois que l'une de ses femmes se retournait, nous nous cachions sous la table. Je n'avais jamais autant rigolé de toute ma vie et il faut dire que Leonard est un super ami que tout le monde devrait avoir dans des moments pareils. Aleksander n'a réalisé que des bavardages avec différents hommes, toujours dans sa langue natale. Il n'a daigné nous rejoindre que vers la finalité de la fête. À vrai dire, il nous a surtout surpris sous la nappe, des munitions de nourriture en main. Une femme de vingt-quatre ans et un cousin de vingt-neuf ans, se cachant comme s'ils avaient dix ans, une scène qui l'a finalement fait marrer. Notamment quand il a admiré Leonard un peu trop grand pour sa planque.

Son bras enlace ma taille pour me ramener contre lui. Mon dos but contre son torse, son souffle chaud caresse la peau de mon cou. Délicatement, il dépose un premier baiser sur le dessus de mon épaule, avant de remonter jusqu'à ma nuque.

— Alek... gémis-je. Je dois me lever pour rejoindre les filles.

— Hm...elles peuvent attendre.

Sa prise se resserre, mes fesses appuient sur son entre-jambe déjà bien tendu. Il se redresse pour se caler entre mes cuisses et me surplomber de sa musculature. Ses yeux parcourent chaque centimètre de ma peau nue. L'une de ses mains remonte en passant sur ma poitrine, sur laquelle il s'attarde, avant d'atteindre mon cou, puis mon visage. Il plaque ses lèvres brûlantes contre les miennes, m'embrassant passionnément. Mes ongles s'enfoncent dans la chair de son dos, lui procurant un grondement. Je ne peux m'empêcher de gémir à l'assaut de sa langue.

— Alek... Je... S'il te plait.

Il se détache de ma bouche, nous laissant tous les deux hors d'haleine.

— Il faut vraiment que j'y aille, ajouté-je. Maria a pris rendez-vous avec la propriétaire du magasin.

Sa moue attristée lui donne un côté si sexy, je regrette déjà de refuser ce moment avec lui.

— Très bien, je vais aller me faire du bien tout seul, étant donné que madame préfère aller essayer des robes, râle-t-il en ouvrant la porte de la salle de bain.

— N'en fais pas tout un drame, ris-je. On rattrapera ça ce soir.

— J'y compte bien, rétorque-t-il assez fort pour que je puisse l'entendre à travers le bois.

Je me dépêche de me lever, enfile ma jupe et mon débardeur noirs, m'attache les cheveux dans un chignon négligé, puis rejoins le rez-de-chaussée. Attablées sur le comptoir de la cuisine, Maria et Anastasia m'attendent avec une immense impatience.

— Désolée pour mon retard, mais j'ai dû échapper à un léger contre temps qui m'a retenue sous la couette.

— Mon grand frère me fatigue parfois, soupire Maria.

Ana éclate de rire en quittant la chaise en même temps que la jolie rousse. Un gobelet, accompagné d'une paille, elle s'approche pour me le tendre, m'informant que ce smoothie aux fruits a été préparé pour moi. Je la remercie d'un large sourire et rejoins le garage. Maria décide que, pour cette journée spéciale, nous prendrons le Range Rover. Sa couleur marron clair lui donne un côté très chic. Je n'en ai vu que très peu, et je dois dire que sa teinte rend la carrosserie plus agréable au visuel que du noir ou encore du blanc qui reste tout de même banal. Pour le trajet, j'ai le privilège d'avoir la place du mort et surtout, choisir la musique ; non pas que je n'aime pas la mélodie de chez eux, Teya Dora est une excellente chanteuse, mais pouvoir voyager en Amérique à distance est aussi bien.

Je veux vivre Tome II : Vengeance sanglante - Dark RomanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant