Ma vie dans la famille Walter

CHAPITRE 12

Moi : Merci beaucoup, et passez une bonne journée.

Dame : Merci. Vous aussi.

Elle s'en va.

Alex : On a déjà vendu quoi ?

Jackie va voir les comptes.

Jackie : Bien trop peu.

Moi : Il faut trouver quelque chose.

On réfléchit et j'ai une idée.

Moi : On pourrait dire, pour une bouteille de jus achetée, une bouteille offerte.

Jackie : On risque de perdre de l'argent en faisant ça.

Alex : Pas forcément. Sinon on peut dire, pour une achetée, une demi offerte.

Moi : Bonne idée.

Jackie hausse les épaules.

Jackie : Pourquoi pas.

J'attrape un carton et un gros marqueur et écris notre promo : "1 achetée, ½ offerte" et la pose sur l'avant de notre stand.

Un homme s'approche et je lui sers mon plus beau sourire.

Moi : Bonjour.

Homme : Bonjour.

Moi : Je vous sers un échantillon gratuit ?

Je pique son intérêt au mot "gratuit".

Homme : Pourquoi pas.

Je lui sers un petit verre de jus.

Homme : Il est délicieux.

Son regard se pose sur l'affiche.

Homme : L'offre est valable sur plusieurs bouteilles ?

Moi : Evidemment.

Il sort son portefeuille.

Homme : Je vous en prends deux avec une gratuite alors s'il vous plaît.

Moi : Tout de suite.

J'attrape trois bouteilles dans celles déjà préparées et lui tends avant de prendre l'argent qu'il me tend.

Moi : Je vous rends la monnaie dans un instant.

J'attrape ma pochette et il me stoppe d'un geste.

Homme : Pour votre joli sourire et votre gentillesse, vous pouvez la garder.

Moi : C'est très généreux de votre part monsieur, merci.

Homme : Merci à vous, vous allez faire des heureux à la maison.

Moi : Passez une bonne journée.

Homme : Vous aussi.

Alex : C'était une super idée

Je remarque que Jackie a l'air fermée sur elle-même et m'approche d'elle avant de chuchoter.

Moi : Tout va bien ?

Jackie : Très bien. Pourquoi ?

Moi : Tu avais l'air... pas bien.

Elle sourit.

Jackie : Tout va bien, ne t'inquiètes pas.

Moi : D'accord.

Je retourne à l'avant car les clients commencent à s'accumuler.

On vend tellement grâce à notre stratégie qu'on doit rapidement remplir de nouvelles bouteilles. Au bout d'un moment, les nouvelles n'arrivent plus.