Si j'avais su

Chapitre 4

Chapitre 4 : 26 décembre

Le réveillon s'est très bien déroulé. La soirée a commencé avec une entrée de charcuterie, accompagné d'un vin doux et raffiné

Pour le plat, mère et fille avait préparées des bouchers à la reine accompagné de riz.

Et enfin pour le dessert Bertrand avait acheté une délicieuse forêt noire.

C'est dans une ambiance familiale qu'ils ont donc pu fêter le réveillon

N'étaient-ils pas tous aveuglé par cette joie de vivre par ce bonheur familial ?

Bertrand a réussi son coup encore une fois. Il a l'habitude depuis deux ans de jouer le mari parfait.

Et en tant que mari parfait, il devait bien évidemment poursuivre les traditions de Noël. Car oui, dans cette famille, il devait chaque année attendre le milieu de la nuit, l'obscurité totale, là où tous les animaux, tous les êtres vivants dorment et que les cloches sonnent, pour ouvrir les cadeaux de Noël.

Pour la plus grande surprise d'Alicia et de Céline, elles ont eu des cadeaux d'une valeur luxueuse. Pour la mère de famille, elle a

Reçu un très beau sac Louis Vuitton et quant à sa fille, Bertrand lui a offert deux nouvelles bibliothèques pour son appartement ainsi qu'un très beau fauteuil qu'elle pourra installer devant ses livres pour partager un moment de lecture.

Mais il ne s'imaginait pas un seul instant que sa femme posera autant de questions, pour savoir d'où vient tout cet argent. Il avait donc affirmé qu'il a reçu une prime un peu en avance certes, car son patron est très content de son travail qu'il a effectué pendant toute l'année donc il lui a accordé avant la fin de l'année.

Il tout de même faillit être assommer par ses interrogations « explique-moi comment as-tu eu cette prime. » ; « pour quel raison une telle somme ! » ; « es-tu sûr que ce n'est pas une arnaque »...

Au fur et à mesure de la soirée, il n'écoutait même plus et ignorait ses questions en buvant du vin.

En repensant à cette soirée il se dit qu'il doit absolument régler ce problème. Sa femme commence à le déranger de plus en plus.

—

Alors qu'Alicia veut noter la liste de course à faire, stylo arrête de fonctionner.

Elle décide de se diriger à l'étage pour en cherche un fonctionnel dans le bureau de son mari.

C'est une grande pièce très éclairée par la grande porte fenêtre se trouvant à l'opposé juste derrière le secrétaire.

Les murs quant à eux sont beige clair et les meubles sont tous en bois et datant de l'époque du 19e.

Mais quand elle rentre dans le bureau, il fait très sombre. Tous les volets sont tirés et aucune lumière est allumée. Les frissons lui montent comme si la pièce était hantée par un esprit très sombre.

Elle s'empresse d'aller ouvrir les volets ainsi que les fenêtres, pour empêcher l'angoisse de monter en elle.

Elle se retourne et s'installe au fauteuil du secrétaire. Elle prend un stylo et l'essaye voyant qu'il ne fonctionne pas elle en prend un autre et tente d'écrire quelques mots. Voyant qu'il est fonctionnel, elle veut se redresser, mais son regard s'attarde sur un tiroir entrouvert. Une photo dépasse de celui-ci, elle aperçoit des jambes nues, en prenant la photo en entier, une jeune fille est dessus, en bikini bleu clair. Elle doit avoir à peine 17 ans c'est longs cheveux blonds tombe en dessous de sa poitrine et elle regarde la caméra. Derrière elle, les vagues de la mer frappe les rochers.

Mais qui est cette fille sur cette photo est-ce que c'est Céline ?

Elle se souvient qu'elle et son père sont partis seul en vacances quand elle avait environ 17 ans.

Elle n'avait malheureusement pas pu venir avec eux parce que ses parents étaient enfin de vie. Elle ne pouvait pas les laisser seuls.

Comment se fait-il que Bertrand, a une photo d'une jeune fille dans son bureau ?

Autant de questions traverse l'esprit d'Alicia. Elle prend son téléphone qui est dans la poche arrière de son jean et prends la photographie en photo. Puis la remets dans le tiroir comme elle était au départ.

Elle se dirige vers la porte et quand elle prend la poignée de celle-ci en main, elle sent comme une résistance venant de l'autre côté.

Mais au moment où elle tire la porte, quelqu'un la pousse de l'extérieur

- Qu'est-ce que tu fais là je lui dis Bertrand

Elle ne doit surtout pas paraître stresser, ni préoccupé par quoi que ce soit.

- Je cherchais simplement un stylo fonctionnel.

Il la regarde avec un regard perplexe, mais ne fait aucun commentaire

Elle passe son chemin et se dirige vers la cuisine pour remplir un formulaire administratif. Elle l'a échappé belle encore une fois.

—

Bertrand rentre dans son bureau, il ne voulait pas avoir l'air inquiet face à sa femme.

Mais à l'intérieur de lui, Il l'est.

N'a-t-il pas un autre endroit dans la maison où il y a des stylos ? Qu'est -ce qu'elle faisait la ? Et surtout est-ce qu'elle a trouvé quelque chose de compromettant ?

C'est avec ses questions en tête qu'il se met à chercher dans tous les meubles de la pièce. Dans les différentes armoires, dans les tiroirs, dans certains compartiments de rangement sur son bureau, et s'est en s'asseyant sur sa chaise, qu'il voit le dernier tiroir légèrement ouvert.

Il prend la photo et voit une de ses filles, de son organisation.

Il s'en veut d'abord d'avoir laissé traîner ses affaires mais il sait très bien que sa femme est assez bête pour se dire que c'est leur fille sur cette photo. La raison, c'est que les deux se ressemblent trait pour trait.

Il prend cette photo et la met sur son bureau. Celui-ci est très organisé. A gauche se trouve des petits paniers de rangements avec des stylos, des ciseaux et tout le matériel bureautique qu'on a besoin. A droite est placé son ordinateur portable qui est fermé.

Et enfin au milieu se trouve trois piles de pochette, de couleur différente.

La première de couleur rouge, contient des contrats pour son travail principal. La deuxième est verte et contient aussi des contrats mais de son second travail. Enfin la dernière qui est bleue, renferme des photos plus ou moins compromettantes de ces jeunes filles.

Il range la photo dans la pochette bleue et pour ne pas avoir de problème, il prend celle-ci ainsi que la verte et se dirige vers un meuble ancien en bois.

Ce meuble a une particularité, une seule porte sur les deux peut s'ouvrir avec une clé et pour ouvrir l'autre côté il faut tirer un loquet qui est à l'intérieur de celui-ci. C'est ce que fait Bertrand, dans cette partie cachée, il y a un coffre-fort avec un code secret. Quand on l'ouvre, il est vide, car que ces deux pochettes ont leur place dedans.

Quand il a fini de les ranger, il referme le coffre ainsi que les deux portes de l'armoire, glisse la clé dans sa poche et sort de son bureau.