Agent secret (tome 1)

Chapitre 14 :

PDV Katalyna

- J’ai une question.

Je soupire pour la énième fois et me retourne vers Jayden. Il me casse la tête bon sang !?

- Tu te moques de moi ?! Nous sommes à quelques minutes d’un village et tu t’arrêtes ?!

- Comment se fait-il que tu connaisses tout ça ?

- « Tout ça » quoi ? Demandais-je.

- Tous tes trucs qui nous ont aider dans cette forêt.

- Brevet de secourisme.

Mensonge bon soir.

- Menteuse.

- D’accord Jayden. Est-ce qu’on peut avancer maintenant ?

- Mouais.

Il se décide, ENFIN, à se lever et nous nous remettons en route.

- Comment est-ce que tu as rencontré Emilya ?

- Pourquoi ? Demandais-je, ne comprenant pas pourquoi il pose la question.

- Pour faire la conversation. J’ai horreur des silences, expliquait Jayden.

- Tu sais quoi ? Moi, j’adore le silence. Jouons au roi du silence.

- Non. Mais vu que tu ne veux pas répondre, je vais parler de moi. En plus, ça tombe bien puisque j’adore parler de moi.

Est-ce que ce mec possède un bouton OFF ? Ou muet ? Sa voix m’horripile bon sang !

- Aaron et moi, nous connaissons depuis à peu près toujours. Selon mes parents, il avait même fait ses premier pas pendant un dîner que mes parents avaient organisé avec les siens. Le plus drôle, c’était qu’il a brisé une assiette en porcelaine en essayant de se rattraper à la table basse.

- Jayden, je me fiche d’Aaron.

- Tu as raison. Parlons de moi. Mon livre préféré est La Lieu Verte et je pense que Capitaine Marvel est plus puissante que Wanda Maximoff. Et toi ? Qu’est-ce que tu en penses ?
Est-ce que lui arracher la langue le rendrait muet ? Je vous en prie, dites-moi que ça marcherait.

- Jayden, dis-je en lui faisant face.

- Oui ?

- Tu parles trop. J’en ai mal au crâne. Est-ce que tu peux te taire ?

Je ne m’attendais pas à sa réaction. Je pensais qu’il serait vexé ou même blessé, mais au lieu de ça, il m’ignore et passe à côté de moi pour continuer le chemin. Ce mec est fatiguant.

Nous arrivons enfin au village et une sorte de, très, petite au berge s’offre à nous. Une fois à l’intérieur, je remarque qu’il n’y a énormément de personne dans l’espace salon du bâtiment. J’espère qu’il leur reste des chambres.

- Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? Demande joyeusement le réceptionniste.

- Vous reste-t-il deux chambres par hasard ? Demandais-je.

- Euh, tu crois que c’est la fée des dents qui paye ? Lançait Jayden. Si tu as de l’argent à gogo, je t’en prie, paye deux chambres.

- Est-ce qu’il vous reste une chambre pour deux ? Questionnais-je, à contrecœur.

- Nous ne faisons que des dortoirs à partager avec d’autre clients.

C’est une blague ?

- N’y a-t-il pas un moyen d’avoir une chambre privée ? Demandais-je.