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Ce matin, je me lève du pied gauche. Très en colère de la nouvelle de la veille, cela impacte réellement sur mon moral. Je suis dans l'illégalité totale, je n'ai pas été éduquée de cette manière. Mes parents m'ont toujours appris à défendre mes idées quoi qu'il arrive, mais j'ai l'impression d'être impuissante à la situation, et cela me touche énormément. Les filles m'ont conseillé de ne pas contester, au risque de mettre en danger ma place dans l'entreprise que j'ai mis plus de 3 ans à construire.

Je n'ai pas pu assister au match de mon frère Zayn, et cela me fait plus que culpabiliser qu'autre chose. J'ai toujours promis d'être là pour eux, mais en ce moment, je consacre toute mon énergie au travail.

Zaîna : Il a gagné son match, il a marqué 2 buts.

Moi : Waw, trop bien ! Je suis fière de toi ! 

Zayn : Moi aussi, je suis fière de moi. J'aurais aimé que tu insistes là-dessus.

Moi : Écoute je-

Zayn : C'est pas grave encore une fois, une prochaine fois.

Je me lève et leur fais un gros bisou avant de quitter la table. Mon père est déjà parti au travail, et ma mère est sortie faire quelques courses.

J'arrive au travail pile à l'heure. J'ouvre mon bureau, mais je remarque qu'il est déjà ouvert. En entrant, j'aperçois trois hommes assis en face de mon bureau. Ils se lèvent, et dès que je vois leurs visages, je reconnais immédiatement Zaim et deux hommes qui étaient présents à la réunion de la veille.

Zaim.K : Tu m'excuseras, ton patron nous as permis l'accès à ton bureau, je te présente Suliman et Rusim, mes collaborateurs confiances.

Ces bras doits simplement.
Je leur serre la main avec le visage neutre.

Moi : Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?

Zaim. K : Je vais juste te donner quelques consignes en plus. J'aimerais que tu t'occupes seule de ce dossier.

Je le regarde étonnée de sa demande, les observant un à un.

Moi : Comment ça ?

Zaim.K : J'aimerais que tu travailles sur mon dossier seulement avec tes deux collègues. Autrement, je ne veux pas d'autres membres de l'équipe impliqués.

Moi : Je suis désolée, mais ça sera mission impossible.

Suliman : On comprend que cela puisse sembler être une demande audacieuse, mais c'est un dossier qui pourrait nous attirer des ennuis avec les forces de l'ordre.

Zaim.K : Tu comprendrais que j'aimerais éviter la police, tout comme toi. Tu risques gros en cas de représailles.

Ce ton hautain qu'il prend, pensant avoir le contrôle sur tout, m'agace plus que tout.

Moi : Ça sera tout ?

Rusim :  On aimerait aussi quelque chose de plus délicat.

-Brèches dans le Cœur Interdit-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant