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Samedi matin, j'envisage de consacrer la journée entièrement à mes frères et sœurs. Après m'être levé, avoir pris une douche et effectué quelques soins matinaux basiques, je prends mon petit déjeuner. C'est à ce moment-là que je réalise que ni ma sœur ni mon frère ne sont présents dans la cuisine, ni dans le salon, ni nulle part dans la maison. Un silence inhabituel règne.

Je décide de me rendre dans leurs chambres, et c'est à cet instant que je perçois des bruits, sans doute une querelle habituelle. Je choisis de redescendre jusqu'à ce que j'entende...

Zayn : Elle ne le prendra pas mal. Elle a simplement mentionné qu'elle n'avait pas le temps !

Zaïna : Oui, mais elle avait dit que ce n'était pas nécessaire ! Tu aurais dû lui en parler avant de faire ça !

Zayn : De toute façon, c'est fait ! Et puis, au final, ils nous ont invités nous, donc il faudra bien qu'elle l'apprenne.

Je comprends rapidement. J'ose espérer que ce n'est pas ce que je pense. Il n'aurait pas osé faire ça sans me consulter.
J'ouvre la porte de la chambre des jumeaux. Ils ont une chambre à part, mais il leur arrive de se retrouver à prendre une chambre entièrement dédiée à eux deux.

Moi : Qu'est-ce qui ce passe ?

Un long silence glaciale.

Moi : Dois-je me répéter ?

Zayn : On a invité Zaim à la maison-

Moi : Avec l'autorisation de qui ?

Zayn : Papa.

Moi : Pourquoi vous ne m'en avez pas parlé avant ? J'avais déjà donné mon avis sur la question. Je suis vraiment déçu de votre comportement-

Zaïna : Il ne viendra pas à la maison. Il tient à ce qu'on vienne chez lui.

Moi : Pardon ? Il n'y aura personne qui se rendra chez personne. Ça suffit maintenant. Et toi, ne t'avise plus jamais de prendre des décisions sans me consulter d'abord. Je serai moins douce la prochaine fois.

Je saisis mon téléphone avant d'écrire un message complet à Zaim.

« Bonjour, je m'abstiendrai de te questionner sur ton bien-être, car cela m'importe peu. Merci pour l'invitation, cependant, je préfère maintenir une relation strictement professionnelle. Je suis au courant que mon petit frère t'a contacté sans m'en informer, mais je tiens à ce que ma famille n'entretienne aucun lien, direct ou indirect, avec un mafieux. Bonne journée à toi. »

Si mon patron apprend que je m'adresse ainsi à des clients, je risque le licenciement à coup sûr. Mais je ne peux pas cautionner que mon petit frère puisse s'approcher de ce mafieux. Je protège seulement ma famille.

Très vite, je reçois une réponse de sa part.

« Bonjour Alizia, je préfère m'abstenir de t'insulter de manière explicite. Cependant, je te suggère de ne pas te prendre pour une star. Concentre-toi simplement sur ta présence pour ton petit frère. Cette rencontre sera notre première et dernière en dehors du cadre professionnel. »

Je reçois par la suite, une adresse, l'heure dû rendez-vous.
J'accepte d'y aller, seulement pour Zayn.

-Brèches dans le Cœur Interdit-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant