chapitre 74

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Heisen suivit sa mère dans la maison où il vivait avant, ce grand villa où il avait grandi

Et pourtant, il ne ressentait aucune émotion particulière à la vue de cet endroit à nouveau

Alors qu'au restaurant tout à l'heure, il avait eut une sensation bizarre mais forte tout le long de son repas, puis ça s'est calmé

Il ne pouvait pas comprendre ce qui lui arrivait, donc il avait mit sa sur le dos de la fatigue

Même s'il savait que la fatigue ne pouvait pas lui causer une sensation pareille

Mais c'était inexplicable, il y'avait personne dans ce restaurant qu'il connaissait, alors il ne comprenait pas pourquoi il avait des réactions bizarres et des battements de cœur anormaux

Il s'était senti observé, mais pas par n'importe qui

Étrange non?

Il y'avait la lumière allumée dans le salon, donc Henry était là

Heisen ne pouvait pas masquer son dégoût sur son visage

Le fait de revoir son père ne l'enchantait guère

Mais le fait que Johann ait gardé leurs bagages dans la voiture, et que son oncle attendait encore dehors, ça le rassurait qu'ils n'allaient pas rester ici

Heisen ouvrit la porte pour sa mère puis la suivit à l'intérieur

Henry était assit calmement sur l'un des grands canapés

Le voir comme ça, on dirait que c'était quelqu'un de bien

La maison n'avait pas changé du tout, c'était comme si ses neuf mois ne s'étaient jamais écoulés entre temps

Henry se leva en voyant l'arrivée des deux

Henry : enfin de retour dans votre demeure, ce n'est pas trop tôt, dit il sarcastique

Johann: ne te méprends pas Henry, on ne revient pas dans cette maison

Henry : c'est à dire ?

Johann: il n'y a rien à en dire, si tu ne comprends pas, je suis navrée , tu ne comprendras plus

Il fit tourner sa tête de gauche à droite comme pour le craquer

Henry: je vois que Londres t'as donné des ailes

Johann: et tu n'es même pas prêt pour mon élan

Il ricanna avec dépit, Heisen sentit son sang faire un tour dans ses veines

Il détestait vraiment cet homme

Henry: bien...tant que je peux t'avoir quand j'ai besoin de toi, tu peux habiter où tu veux je m'en bat les couilles

N'est-ce pas l'homme qui voulait qu'on communique dans sa maison avec un langage soutenu ? Qu'est-il arrivé maintenant ?

Johann: pour quand tu as besoin de moi? Je ne comprends pas, répliqua sa mère en arquant un sourcil

Henry: si tu ne comprends pas, je suis navré, tu ne comprendras plus, dit il en reprenant les mêmes choses qu'elle avait dit

Johann: je veux le divorce Henry

Henry: ma réponse reste la même, c'est hors de question

Johann: pourquoi ? Il est clair que tu ne m'aimes pas , tu ne me supporte pas, il n'y a rien qui nous lie

Henry: mon image sera sali , et je perdrai toute chance de devenir président un jour , si je ne peux pas garder ma famille unie, on ne confiera pas un pays

Diamants De BoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant