Pierre
Étonnamment vivre avec Morgane était ultra simple cela faisait maintenant deux semaines que l'on passait tout notre temps ensemble. Deux semaines que je qualifierai de bonheur extrême. Le monde extérieur ne nous avait pas encore rattrapés et nous avions notre propre routine.
Elle allait bosser dans son restaurant le midi pendant que moi je bossais sur ma boutique , puis elle rentre on faisait une activité celle que l'on voulait puis venait le soir ou l'on entrer et passer une soirée tranquille , on chahuter comme des gamins, on matait des films et très souvent elle s'endormait blottit dans mes bras .
Pourtant nous savions tous les deux que bientôt le retour à la réalité nous frapperait de plein fouet. Ce matin je me lève à 5 heures car je dois rejoindre Paris enfin un circuit la bas avec Djilsil un Youtubeur. Je m'assois à peine sur les bords du lit qu'elle se tourne déjà pour me fixer
Morgane: tu pars alors?
Pierre: oui mais je reviens ce soir
Morgane: je peux venir avec toi
Pierre: ça se passe sur un circuit , tu n'es peut être pas encore prête pour ça . Je veux pas te brusquer
Morgane: je pense pouvoir y arriver et puis tu seras la non?
Pierre: oui mais et si tu panique , ou si tu fais une crise d'angoisse ? Je ne sais pas si je serais la gérer
Je me lève paniquant rien qu'à l'idée qu'elle souffre, ses bras m'entourent rapidement et je sens sa tête se poser dans mon dos . La pression redescend aussi vite qu'elle est montée
Morgane: il ne m'arriverait rien parce que je suis prête , et tu sera me protéger ça j'en suis sûre
Ses mots me font du bien mais me ramènent aussi au temps où Jules était là et me disait la même chose. Je me tourne et lui embrassa le front avant de la soulever sur mon épaules sous son rire
Pierre: très bien jeune fille allons y
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La fille des rouges
RomanceMorgane Dans la vie il y a des choix qui déterminent notre avenir , le mien c'était briser le jour du 17 juillet 2015. On m'avait appris ce qu'était la vie , ce jour là Jules était mort emportant une partie de chacun de nous avec lui mais moi j'avai...