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POV MAÏNA

« la vie n'est pas rose »

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« la vie n'est pas rose »

Trois jours que je suis dans cet hôpital, trois jours que je suis dans cette chambre, trois jours que je suis à côté de lui ma main dans la sienne attendant patiemment qu'il se réveille. Apparement il a quand même eu un gros choc ce qui explique le pourquoi du comment il n'est pas encore réveillé.

Hier les parents de pedri sont venu le voir. Ils étaient en vacances mais ils ont dû revenir comme le ferait chaque parents lorsqu'ils apprennent que leur enfant a eu un grave accident.
Je les ai rencontré pour la deuxième fois, j'aurai aimé les rencontrer dans d'autre circonstances c'est à dire avoir un visage non cerné et aussi pathétique qu'aujourd'hui mais après je me dit qu'ils étaient à peu près dans le même état que moi. Fatigué par le voyage et en pleurs par l'annonce de Pablo, au final on est quitte.

J'envoie des nouvelles à ma famille également eux aussi peinés de la situation mais nous n'y pouvons rien. Les visites ce sont arrêté depuis maintenant une heure, ce qui me laisse le temps de me reposer un peu parce qu'à vrai dire la nuit je n'arrive plus à dormir. J'enchaîne les nuits blanches comme jamais, de peur que son cœur re flanche ou qu'il se réveille. Tout types de scénarios inimaginables parviennent jusqu'à moi et honnêtement je déteste être dans cette situation. Je sent alors ma tête lourde se poser à proximité de la main de pedri, toujours la mienne dans la sienne.

J'étais tranquillement en train de dormir lorsque j'entendais des voix aiguë dans le couloir et celle de Pablo que je reconnais qui essaye d'empêcher cette personne là d'entrer dans la chambre.
Me dites pas qu'elle est revenue ? Plus la voix approche et plus je la reconnais. Eléa. Si elle croit que je vais la laisser entrer dans cette chambre c'est mort. Je me lève vite et ferme la porte à clé de la chambre de sorte à ce qu'elle n'entre pas dans celle ci.

J'entends Pablo, agacé par ces gamineries et honnêtement heureusement pour moi que je ne suis pas à sa place en train de la retenir. Il sait que c'est moi derrière la porte, il a compris. Et c'est seulement après quelques minutes que je n'entend plus de voix sauf celle de Pablo qui m'ordonne d'ouvrir la porte pour le laisser entrer.

- t'en a eu du courage me moquais-je avec le seul sourire que je peux donner

Pablo: ne m'en parle pas. Je me demande vraiment comment pedri a pu être ami avec cette fille

Pedri: moi..aussi je..me demande

Avec Pablo nous nous tournons vers cette voix qui est derrière moi, les yeux braqué vers lui encore sous le choc de l'avoir entendu. Il s'est réveillé. Encore une fois les larmes dévalent mes joues mais pas de tristesse ni de peur, mais de joie.

𝐸𝓁 𝒶𝓂𝑜𝓇- Pedrí GonzálezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant