2 années plus tard...
Aléa était une satyre, cela veut dire qu'elle possédait des pattes des cornes de bouc. Cette race-là est très rare, et il arrive même qu'un satyre ait des parents humains. C'est ce qui lui est arrivé. Aléa était gentille, délicate, douce et belle. Toutes les personnes la voyant tombaient sous son charme. Plus tard elle voulait être druide, car ce type de mage vivait en harmonie avec la nature. Malheuresement, Aléa a des sœurs. 4, pour être exact. Celles-ci trouvaient que leurs parents donnaient trop d'attention à ce qu'elles appelaient l'erreur de la famille. Si il y a bien une chose qu'Aléa ne pouvait pas faire, c'est nager. Dû à ses pattes de bouc, elle coule sans pouvoir remonter. Ses autres sœurs, elles, savaient parfaitement nager et ne manquaient pas de la narguer sur ce point. Cela la rendait assez triste, car elle ne voulait pas que ses sœurs et elle se détestent. Un jour, ses sœurs voulurent s'excuser, et lui mirent un bandeau sur le visage pour l'amener à une surprise. Lorsqu'elles le lui enlevèrent, Aléa était juste devant le puits. Ses sœurs la poussèrent dedans. Aléa, comprenant la situation, tenta de se rattraper aux murs du puits. Ceux-ci étaient moussus et humides, donc impossible de se raccrocher à eux. Aléa tomba dans l'eau du puits criant de toutes ses forces pour que quelqu'un l'entende. Le puits, faisant plusieurs mètres de profondeur, empechait sa voix d'être entendue. Ses mouvements pour la garder à la suface devinrent vains, car ses forces la quittaient. Avant de sombrer, elle entendu un crissement, comme des griffes raclant de la pierre. Quelque chose l'attrapa, avant de sauter de mur en mur le plus rapidement possible pour la remonter. Quand elle se réveilla, il faisait nuit et un homme-bête se tenait devant elle, assis en tailleur devant un feu où des poissons grillaient. Lorsque l'homme-bête la regarda, elle croisa ses yeux orangés. ‹‹ Ah, tu es réveillée. Je m'appelle Azur. Que faisais-tu là , dans ce puits? Tu es tombée ? ›› Demanda-t-il, curieux. Aléa grelottait, et regardait les poissons cuirent. Azur pouvait presque voir de la bave couler sur ses lèvres. Il étouffa un rire, puis esquissa un sourire avant de dire : ‹‹ Tiens, c'est tout pour toi. J'espère que tu aimes le poisson. ›› Aléa le remercia, puis mangea. Elle ne quittait pas des yeux ce ''Azur''. Ce nom lui était familier. Il lui semblait l'avoir déjà entendu. Quand elle eût fini de manger, elle se rappela que, les hommes-bêtes avaient tous été exterminés mis à part un, qui finalement été formé comme soldat chez les elfes. Il aurait grandement aidé à la capitale. Après quoi, le roi lui aurait proposé de protéger sa fille, mais il aurait déserté avant pour rejoindre une autre personne. Il paraît qu'il serait apparu après sur un champ de bataille et aurait décimé une armée d'un million d'homme pur venir en aide à un roi sur ordre d'un supérieur. Après, ce ne sont que des rumeurs. ‹‹ Ne me dites pas que... Cet homme a vraiment a lui tout seul... décimé une armée à mains nues ?! ›› Elle recula, choqué. Elle ne savait pas si elle devait avoir peur ou être fascinée. Elle se releva tant bien que mal avant de sortir une dague et de la pointer vers lui. ‹‹ Ne m'approchez pas !!! ›› ‹‹ Pas de problème, mais c'est toi qui vois pour retrouver ton chemin. ›› réponda-t-il, détendu. Et il avait raison, elle n'avait jamais vu cette partie de la forêt, et encore moins de nuit. ‹‹ Pourquoi m'as-tu sauvée ? Tu tues des gens de sang-froid, je ne te servirais à rien, juste à te reconnaître pour dire qui tu es . ›› ‹‹ Sur ce point-là, tu as raison et tort. Tu as raison sur le fait que je n'ai aucune réticence à tuer certaines personnes. Les vies peuvent être insignifiantes, du moins celles de beaucoup de personnes pour moi. Elle sont comme des lucioles dans l'obscurité. J'en éteins certaines... et j'en regarde d'autres s'envoler. ›› Aléa fut surprise par sa déclaration. Il assumait ce qu'il faisait, il n'était pas du genre à faire de coups bas, ça, c'était sûr. Aléa sursauta quand Azur rompit le silence, en disant ‹‹ Sur le fait que tu as tort, tu peux m'aider.›> dit-il en montrant son bras droit. Ses veines étaient visibles, et sa main complètement bleu, et pendouillait. Il avait un garrot au poignet, semblant être très serré. Il semblait stopper la circulation du sang de sa main. Aléa lâcha sa dague et courut vers sa main, horrifiée. ‹‹ Les satyres connaissent leurs forêts du bout des doigts. Il te sera donc plus aisé de trouver les plantes pour soigner ma main. On y a injecté du Sillicium. Pour vous, c'est juste un matériau inoffensif. Pour mon clan, c'est un poison. Comme tu peux le voir, j'ai stoppé la circulation du sang de l'endroit d'où ça partait, mais si ça continue, je vais perdre ma main. ›› ‹‹ C-compris ! Je me dépêche, ne bouge pas ! ›› Un peu plus tard, elle revint avec des herbes médicinales contre-poison, et découvrit Azur, endormi. Elle mélangea le tout en marmonnant des formules, puis fit une entaille dans la paume violette d'Azur, à l'endroit le plus enflé, probablement là où il a reçu le Sillicium. ‹‹ Et maintenant, on attend que le remède se propage. Ça va prendre 10 minutes maximum, je suppose. Vu que la circulation sanguine est arrêtée, j'ai dû mettre du sang artificiel, c'est d'ailleurs pourquoi ça va mins vite. retirer le garrot aurait été beaucoup trop risqué pour lui et moi. ›› Quelques minutes après, Azur se réveilla. Cette fois, c'était Aléa qui dormait. Azur regarda sa main, et ne sentait plus le poison. Il retira donc le garrot et se sentit revivre en voyant sa main bouger petit à petit. ‹‹ J'ai une question. Qui est votre supérieur dont parlent les rumeurs ? ›› demanda Aléa, curieuse. Il répondit. ‹‹ Ça tombe bien, elle vouait te rencontrer. Viens avec moi, et plus jamais tu ne te feras trahir sans pouvoir être vengée. ››
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Les guerres d'Estria
Action⚠️Attention, âmes sensibles s'abstenir comme dirait l'autre. Contient du sang, des morts et des idées noires. Rien de tout cela n'est vrai. Il y a aussi du lgbt mais pas trop non plus.⚠️ Sur un autre plan astral, dans un monde où l'époque ressemble...