Chapitre 18 : Latch

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Lorsque je finis de raconter une partie de mon passé, ma dernière larme s'échoue sur le pouce de Brandon.

Il m'enlace plus fort contre lui, et dépose un baiser sur ma tempe.

- Tu es une personne forte tu sais ? Peut-être la plus forte que j'ai pu rencontré jusqu'ici.

Je secoue la tête, désapprouvant le fait d'être quelqu'un possédant une quelqueconque force. C'est tout l'inverse, même si j'essaye de le cacher.

- Tu te trompes. Je suis tout sauf une personne forte.

D'une main, il tourne ma tête vers lui, et me regarde droit dans les yeux, le regard dur.

- C'est toi qui te trompe si tu en penses un seul mot. Je te vois Cassie. Et je vois le courage qui te porte tout les jours.

Je souris et me laisse aller contre lui. Nous restons comme ça un bon moment, assis par terre dans les bras de l'autre, dans un silence apaisant, accompagné des caresses de Brandon sur mon bras et ma main.

Mais nôtres bulle finie par éclater quand deux gros coups frappent contre la porte.

- Vous avez finit de faire des bébés ou on doit encore attendre 1 heure ?

J'écarquille des yeux lorsque j'entends Wenny parler derrière la porte.

1 heure ?

Brandon ricane, le front posé contre mon épaule puis lance.

- Ferme ta gueule Wen, on arrive.

- Okkk mon sucre d'orgeeee.

On l'entends courir dans les escaliers, sûrement de peur que Bran lui casse la tronche pour le surnom qu'il vient de lui donner.

Je ricane tandis que Brandon fronce des sourcils, plus pour la formalité que par la colère.

- Ça te fais rire ?

Il accomapgne ses paroles de ses mains en les rapprochant de mes côtes.

Je secoue vivement la tête, peur des repercussions, mais mon sourire ne se dissipe pas pour autant, et c'est alors que Brandon m'attaque de chatouilles.

Je crie en me débattant, hilare des chatouilles, tandis qu'il rigole, fier d'avoir gagné.

Une fois ses assauts de guillis finis, il reprend ses caresses sur mon bras. Il rapproche son visage de mon oreille et me chuchote.

- T'es prête à descendre ou tu préfères rester encore un peu ici ?

Je profite de son souffle au creux de mon cou, et réponds finalement :

- Non je suis prête.

Il hoche la tête et m'aide à me lever. Je le vois me mater avant qu'il ne se lève, ce qui me fait sourire. Pervers va.

Porte déverrouillée, nous prenons les escaliers mains dans la mains afin d'arriver au jardin, où nous voyons tout nos amis réunis entrain de rigoler.

Lorsqu'ils nous voient arriver, les mains liées, ils hurlent, content de notre trève.

Je souris tout en rejoignant les filles sur le fauteuil tandis que les mecs partent chercher la viande dans le but de la cuire pour le barbecue.

J'en profite pour leurs raconter en détails ce qu'il s'est passé et elles poussent malgré mes protestations des cris de joie.

Malheur...

***

Lendemain après-midi, chez les Millers.

Allongée sur le canapé pliant du salon, ma mère et moi regardons un épisode de notre série, The Lost, tout en étant sur nos téléphones. Très logique vous allez me dire. Mais ça me permet premièrement de me maintenir éveillée, et deuxièmement, je fais partie des personnes qui ont besoin de faire plusieurs choses en même temps.

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