Confession Intime

Chapitre 30 : Vérité

Pdv Cassie :

- Tout ceci est de la faute de mon beau-père.

Lorsque les mots sortent de la bouche de Brandon, une douleur se loge autour de mon coeur.

Mon  corps s'immobilise et seul mes oreilles fonctionnent à ce moment précis.

- Il...

Je le vois serrer ses poings et toute la frustration que contient son corps. Ses muscles sont contractés et son visage est crispé.

- Ce soir là, lorsqu'on était tout les deux dans ma chambre, il...

Les mots ne sortent pas de sa bouche et le voir comme ça me fait mal. Mais je ne bouge toujours pas, un mauvais pressentiment ne me quittant pas.

- Putain fait chier !

Il essaie de prendre sur lui je le vois, mais les mots qu'il tente de sortir le tétanise.

Alors mon corps reprend enfin fonction de mes membres et je pose ma main dans la sienne.

Ses beaux yeux bleus plongent dans les miens et je retrouve à nouveau mon océan.

- Prend ton temps, dis-je doucement.

Il se calme et inspire une grande dose d'air avant de reprendre.

- Quand on était dans mon lit mon beau père en a profiter pour... prendre des photos.

Et à cet instant, je ne répond plus de rien.

Mon corps se fige, mon esprit me quitte et seul ses derniers mots résonnent dans ma tête.

Il... il a pris des...des photos de nous ? De moi ?

Ma respiration se fait courte et je sens la crise d'angoisse monter de plus en plus. L'air se fait de plus en plus rare et soudain j'oublie comment respirer.

Brandon m'appelle mais le son est trop lointain.

- Cassie !? Putain reste avec moi p'tite fée.

Il prend mon visage entre ses mains et place celui-ci en face du sien.

- Respire en même temps que moi mon coeur. Suis mes battements cardiaques d'accord ?

Et comme le premier jour de notre rencontre, Brandon attrape ma main et la pose sur son torse, là où se trouve son cœur.

Alors comme la première fois, je suis les battements et essaie tant bien que mal de les suivre.

Petit à petit je retrouve mon souffle.

- Je suis tellement désolé mon coeur si tu savais. Tout ceci est de ma faute.

Je fronce les sourcils. De sa faute ?

- Pourquoi tu dis ça ?

Il me regarde avec tout le désespoir que peut ressentir un être humain et me dis désolé :

- Car c'est par ma faute que tu subis les actes cruels de mon beau père. Si je m'étais éloigné de toi dès le début ça ne serait jamais arrivé...