Les jumelles possédées

Chapitre 12

Les jumelles possédées

~~~12

By Les chroniques de Lola ❤

Je voulus approcher ma bouche son oreille quand il ouvrit rapidement les yeux

Gérard: genre tu voulais me mordre unh sorcière comme ça. Je ne peux plus dormir chez moi tranquillement. Ah parce que madame ma femme était enceinte. Eh tu as quoi? Pourquoi tu pleures? Oum chérie ?

J'enlevai ma main de la partie brûlée. Il sursauta lui aussi

Gérard : euh tu as allumé le gaz? Tu es tombé dedans?  C'est quoi qui t'a fait ça.

Je levai le chapelet devant ses yeux.

Gérard : nonnn ne me dit pas que c'est ça qui t'a ainsi brûlé... Bb ah c'est quoi tu dis comme ça?

Mariam: je te jure... J'ai cru entendre des voix dans mon ventre. Des cris, des pleures même des ricanements.

Gérard: Mariam !

Dit il d'un air sérieux... Il prit le chapelet de ma main et le posa sur mon ventre et plus rien ne m'avait plus brûlé...

Il me fixa comme une menteuse puis se retourna. Il se coucha et me fit dos...

Je n'avais plus la force de faire quoi que ce soit ou même garder mon sang froid.

Je fondis en larmes. Je me sentis mal ou très mal car mon mari ne me croyait pas. Qu'allais-je trouver en mentant sur le compte d'un chapelet.

Je me vidai ce soir là. Je pleurait comme une madelein à chaude larmes. J'hurlais presque.

Mes pleures l'empêchait de dormir alors il se leva et sortit en furie de la chambre. Mes pleures et gémissements avaient alerté Hope dont la chambre était collée au nôtre...

Elle cogne et ouvre la porte. Elle courit me prendre dans ses bras.

Hope: je sais que c'est dur de ne pas se faire croire alors qu'on dit vrai. Je te crois moi.

Je ne lui avais rien dit mais elle parlait comme si elle savait tout...

Mariam : chérie tu parles de quoi?

Hope: chut... Pleure mais prie ça va aller

Mariam: Hope!

Hope: quoi? Je ne sais pas pourquoi tu pleures si c'est ça tu veux savoir...

Elle me mentait car elle détourna son regard..

Mariam: Hope !

Hope: euh ma'a je dois vite me recoucher j'ai cours demain très tôt.

Elle était déjà à la porte. Ah je souris car tout était mélangé dans ma tête.

Mon mari ne me croyait pas. Et ma fille qui me conseille et dit qu'elle ne sait pas ce qui m'arrive.

Ce n'était pas clair. Cette fille devient trop mystérieuse. Je me levai pour aller l'interroger dans sa chambre mais une fois sur la porte elle l'avait fermé à clé et avait écrit sur un papier accrocher au poignet.

<<ah ah non non tu ne peux pas venir me poser des questions alors que je t'ai dit que je ne savais rien. Ma'a oum oum va te coucher..  Toute chose à une fin!>>

J'avais éclaté de rire et elle aussi de l'autre côté de la porte.

Hope: je t'aime ma'a et Dieu t'aime aussi sache- le

Mariam: je t'aime ma puce.

J'étais retourné dans mon lit avec le cœur plus légers. J'avais refait ma prière avant de m'endormir.

Mon mari me boudait. Je n'avais pas l'intention de m'excuser ou quoi que ce soit. Il avait l'obligation de m'écouter sans s'emporter. Je ne sais ce que je trouverais à mentir sur un chapelet.

En parlant de ça la partie brûlée s'était transformée en une grande plaie juste le lendemain. Elle faisait des pues...

Ma fille m'avait accompagné à l'hôpital me faire panser et c'est là bas que je perdis les eaux...

C'était fou. J'étais excitée, super excitée d'accoucher... De garder mes filles, ma chaire, mon sang dans mes bras... Les nourrir de mon sein.

Normalement je devrais avoir des contraction avant de perdre les eaux mais c'était le contraire.

J'avais commencé à avoir des douleurs au bas ventre. Pas de douleurs intenses juste de petite douleur... Ça s'arrêtaient et ça recommençaient...

Je n'étais pas dans mon centre de santé habituel c'était un autre plus proche de chez nous.

Les infirmières m'avaient conduit au bâtiment de la maternité.

Une sage femme me prit rapidement en charge elle avait refusé que je parte ailleurs car en route je pouvais accoucher. Et ce n'était pas bon pour moi ni pour les enfants.

Hope était rentrée prendre mon sac qui était déjà apprêté depuis des mois. Elle prevint son père. Celui ci arrive aussitôt avec elle.

On m'ordonna de marcher... En le faisant j'avais l'impression d'avoir des épines dans la plante des pieds et même entre les jambes.

Je peinais à me redresser complètement. Pas seulement ça. J'ai l'impression d'être accompagné. À un moment j'entendais des cris et des pleures dans mon ventre. Les contractions devenaient plus douloureuses et violentes...

Je ne pouvais plus marcher mais la sage disait que j'étais très loin d'accoucher. Ma fille pleurait à ma place. Elle disait qu'elle n'allait jamais accoucher. Pour elle c'était trop douloureux.

Je tapais les pieds au sol. Gérard ne m'avait pas parlé jusque là... Je voyais de la peine et de la pitié dans ses yeux.

Il était 11h quand j'avais perdu les eaux et ce n'était qu'à 03h 46 que la sage se décidait de me libérer.

- eh la mère n'est ce pas tu ouvrais bien quand tu faisais voilà ça refuse de sortir parce que tu refuses de marcher pour faciliter l'ouverture de ton collège.

Mariam: un peu de respect nor... Je suis ta camarade...

- tu as encore la bouche pour parler. On verra

À suivre

Bonne lecture🥳

. Bisous