Fabrice

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Imagine le malheur d'un fils, quand son géniteur meurt, alors que c'était tout son bonheur. L'agresseur en prison, voyant derrière les barrières son ancienne maison.

L'homme s'appelait Fabrice, et jamais il n'aurait pensé mériter ce supplice. Il trainait dans la capitale quand il rencontra une femme banale qui n'était pas mal. Sa femme, il l'aimait de tout son âme, et jamais il n'aurait osé le pire pour trouver son plaisir. Mais cette parisienne, c'était un phénomène. Il savait que ce n'était pas du sérieux, juste un entre deux, et jamais sa femme le saurait. Le lendemain, il s'approcha quand il la vit au loin. C'était sa dernière relation avant l'agression.

Sa femme est en deuil devant son cercueil. Elle pleure, arrosant les fleurs. Elle attend son heure pour que tout soit fini, son rêve est désormais de retrouver son mari, mais elle doit y coûter la vie. C'était l'amour de sa vie. Première et dernière relation, première maison, c'était maintenant pour elle qu'une illusion.

Le tueur, allongée dans son lit, repense à cette dernière nuitée. Il est bouleversé, jamais il y aurait cru, seulement il avait bu, il avait plu. Il se promenait seul dans la rue Fernand Braudel. Il haïssait son ex qui n'avait été là que pour le sexe. Jamais il n'y aurait cru, seulement elle lui avait fait la promesse qu'elle n'était pas là que pour ses fesses. C'est là qu'il la vu au bout de l'avenue. Cet homme chelou parlant à cette dernière. Soudain pris d'un coup de colère, il enchaînait de coups l'homme à terre. Plus il crachait de sang, plus il le frappait à sang. Un dernier effort, avant qu'il trouve confort chez la mort. Jamais il n'y aurait cru, seulement il l'avait tué sans hésiter. 4h après le drame, les policiers le condamne. Dans sa cellule, on lui dit " dort ", il capitule sur son sort.


Il rêvait d'être un artiste sain, il est devenu un triste assassin.

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