Chapitre 6

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Point de vue Aaron

Mon dieu qu'est-ce que fait monsieur Scott ici ?

Comment je vais pouvoir expliquer pourquoi je travaille ici ?

Pourquoi m'a-t-il aider en me prenant par la taille tout à l'heure ?

Pourquoi m'a-t-il encore appelé baby boy ?

Pourquoi a-t-? il dit qu'il attendrai la fin de mon service ?

Parce qu'on avait un date ?

J'ai bien compris que c'était à cause du client un peu trop collant, mais quand même.

Et qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ?

Est-ce qu'il va vraiment m'attendre ou ce n'était que des mots en l'air ?

C'est avec ces questions qui se bousculaient de mon esprit que je fis mon service.

Je jette régulièrement des coups d'œil à mon professeur et il semblait bien m'attendre.

Une fois la surprise passée, je me demanda qui était l'homme qui était avec lui ?

Un ami ? Un collègue ? De la famille ? Un petit ami ?

Vu la posture amicale qu'ils adoptent, je pencherai plus pour un cousin ou un ami.

Pour être honnête cet homme me fait peur, avec son air sévère et sa carrure forte.

À mon plus grand soulagement, il parti environ trente minutes après mon altercation avec le brun.

Et les trente minutes suivante mon professeur les passa sur son ordinateur portable.

C'est donc avec la boule au ventre et des interrogations pleins la tête que je m'engouffra dans les vestiaires.

Une fois changé, je me dirigea vers la sortie dans pas lent essayant de retarder l'échéance.

J'ai revêtu la veste monsieur Scott, mais elle a perdu son odeur à force.

J'espère qu'il ne prendra pas mal le fait que je la mette, de toute façon, ce n'est pas comme si j'avais le choix.

Et s'il voulait que je la lui rende ?

Je fis taire mes interrogations et ouvris la porte.

Je le chercha du regard espérant qu'il soit parti, mais bien entendu, il était toujours à la même table.

Mais son ordinateur n'est plus sur la table, sûrement rangé dans son sac, il semblait m'attendre.

Et mon regard trouva finalement le sien lorsqu'il tourna la tête.

Mon cœur rata un battement.

Et putain, je ne sais pas si c'est à cause de l'anxiété ou à cause de ses yeux.

Un sourire toujours accroché aux lèvres, il me fit signe vers la sortie.

Et se leva pour s'y diriger alors je décida de lui emboîter le pas.

Une fois dehors à côté de lui, je n'osa rien dire et attendis qu'il daigne me parler.

Ce qu'il fit à mon plus grand soulagement :

- Je me suis dit qu'aller dans un café serait un bon endroit idée pour parler, en tout cas mieux qu'un club de strip-tease.

Je ne décela pas une pointe de gêne dans son ton ce qui m'agaça fortement étant donné à quel point je l'étais.

Il n'a pas vraiment tort, mais du un, je n'ai pas les moyens de me payer un café et de deux, je veux à tout prix échapper à cette discussion.

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