Le voyageur solitaire

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Dans l’étendue
De ce ciel de nuit d’été,
Les démons prennent le thé
Dans leurs tasses en os tordus.

Pendant que lui, le ménestrel en terrains ardus,
Fait décroître leur visibilité
En cachant ses pensées prises de vulnérabilité
De leurs esprits aveugles et perdus.

Et si tu tentes de voir à travers son masque fendu,
Tu n’y verras qu’une âme désolée et pendue.
Et oui, le voyageur solitaire
Toujours seul avance sous la lune claire.
Il en a toujours été ainsi
Et c’est comme cela qu’il finira sa vie.

Blanc et InnocentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant