chapitre 08: Terchová

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Lorsque Clint s'était réveillé, il se tourna instinctivement de l'autre côté et fut soulage de constater que Pietro ne partageait plus sa couche. Ce n'était pas qu'il avait honte de ce qu'ils avaient fait mais il ne savait pas comment réagir face à ce garçon après cela.

L'archer fini par se lever et se dirigea aussitôt vers la cuisine. À sa grande joie, le café était déjà fait. L'américain prit une tasse fumante puis se posa dans le salon.

Les images de la soirée lui revenaient en tête. Il avait aimé être auprès de Pietro. Il avait aimé le choyer, l'embrasser, le caresser. Pietro semblait appaisé dans ses bras, il semblait être en sécurité. Et Clint avait aimé ça.

La porte d'entrée lui fit sortir de ses pensées. L'objet de ses songes venait de franchir la porte.

Pietro lui fit juste un signe de tête puis déposa un sachet de viennoiseries sur la table basse avant d'aller en cuisine et de revenir avec une bouteille de lait et une tasse de café.

« Tu n'avais plus de lait. Et je n'aime pas le café noir.
– T'es encore qu'un enfant, avait répondu Clint qui froissa le jeune.
– Merci, fit Pietro en grimaçant.
– Désolé, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
– Tu as des médocs? J'ai un peu mal au crâne et je n'ai pas osé fouillé dans tes affaires.
– Dans le tiroir a ustensiles de la cuisine. Rapporte moi s'en, si ça te dérange pas. »

Pietro se leva et s'en alla. Clint réfléchissait à ce qu'il venait de lui dire. Coucher avec lui puis lui dire ensuite qu'il n'est qu'un enfant n'était pas la bonne conduite à prendre. Il s'en voulait de lui avoir fait cette réflexion.

En temps normal, ça serait passé, Clint lui avait toujours donné des sobriquet de la sorte. Gamin, enfant, petit. Tout comme le sokovien l'appelait vieillard, papy, petit vieux.

Pietro revient avec un verre d'eau et une aspirine qu'il plongea dans son verre.

« Je vais surement aller faire quelque course cet après midi. Mis à part Čadca et le coop, on peut aller où ?
– À stará, il y en a un autre, un peu plus grand, il va faire beau aujourd'hui, on pourrait se prélasser un peu en terrasse.
– On pourrait, oui, répondit seulement Clint.
– Après si tu veux être seul.
– Non!! le coupa le plus vieux. Tu me déranges pas Pietro.
– D'acc... Je vais me doucher. »

Clint lui fit juste un signe de tête.
Quelque chose l'avait froisser. Le jeune homme n'avait pas l'air bien. Clint se doutait que se soit le surnom d'enfant qui l'avait mis dans cet état. Il fallait qu'il répare ses erreurs au plus vite s'il ne voulait pas perdre l'affection de ce garçon.

Pietro céda rapidement la place à Clint sous la douche et lorsque le plus vieux en ressorti, il découvrit du fromage et du pain sur la table basse.

« Me suis dis que c'était bien comme repas pour ce midi.
– T'as bien fais, fit il en s'asseyant a ses côtés. »

Le silence arriva, laissant les tourtereaux manger calmement. Clint le rompu quelques temps après.

« Je me suis dis que j'allais faire des courses ici, à côté, et qu'après on pourrait aller a Stará pour le goûter. Je sais que tu raffoles des crêpes et gauffre de la brasserie. »

Pietro sourit.

« Et... Qu'après le goûter, on pourrait aller se balader en forêt, à deux, à pied.
– Mes montagnes me manquent.
– Elles sont là pourtant.
– Je manque de temps.
– Et bien prenons le, le temps. Bon, je vais aller aux courses.
– Je vais faire la vaisselle. »

Clint sourit a ce Pietro qui ne connaissait pas bien finalement. Le Pietro qui se mettait à la tâche, puis descendit au magasin.

Clint acheta des produits de base, comme du lait, du pain, de l'eau, de la borovica également puis remonta.

sokovian sen (rêves sokoviens) *hawksilver*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant