La demoiselle au pull rouge

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Elle s’appelle Aurélie.
Je ne vous détaillerai pas comment on est arrivées là mais voilà :
Elle pousse la porte du café, tout sourire, et sans hésitations se dirige vers moi. Elle porte un jeans, des bottines, un pull rouge assorti à son rouge à lèvres. Ses cheveux très bruns sont coupés au carré et tout bouclés, de belles boucles serrées bien dessinées.
Une jolie crinière un peu folle, comme elle.
-Salut toi ! me dit-elle en me « claquant » une bise fraiche.
Je lui jette un regard noir en lui demandant :
-Tu as vu l’heure ?
-Ben quoi il est…MERDE ! ma montre s’est arrêtée ? me dit-elle avec un grand sourire innocent.
Je lui souris en retour, mais qu’avec la bouche. Mes yeux, eux, ne sourient que moyennement à la petite blague.Ca fait un peu plus de 50 jours que sa montre s'est arrêtée alors.... Tu ne perds rien pour attendre ma jolie !
Elle s’installe et jette son écharpe sur le tabouret à côté de moi, posant une fesse en équilibre.
-Allez, fais pas la tête. Ajoute-t-elle avec un petit sourire charmeur, une petite moue sur le côté, battant limite des cils.
Je respire en fermant les yeux. En fait cela achève de m’énerver.
-Tu viens de sortir du boulot ? lui demandais-je
Là, je vois une ombre passer dans ses yeux, mais « ni une ni deux » , elle me répond :
-euh oui, mais j’ai loupé mon tram.
Je penche la tête, perplexe. Certains diraient qu’on lit en moi comme dans un livre ouvert, mais pas elle visiblement !
-Ah bon ? Tu es sure ? la questionnais-je à nouveau.
Je la vois quand même se dandiner sur son tabouret, et ses yeux tenter de fuir les miens.
Elle me répond tête baissée : oui, oui..
A ce moment, tout autour de nous, plane cette atmosphère de « petit mensonge ».
Car je sais, qu’elle est sortie il y a deux heures ! Je l’ai vue dans la rue avec son petit cul et son pull rouge !
Sous mon regard, je la vois cogiter à mille à l'heure.
Alors, pour couper court, j’attrape la petite soucoupe noire à languette et balance ma monnaie dedans. Je lui attrape le bras et ajoute :
-Viens avec moi, en la tenant fermement.
Une fois dans la rue je marche vite, je n’habite pas très loin. Je l’entraine à ma suite, fendant l’air frais.
Elle tente un :
-Attends, mais attends ! En s’arrêtant pour remettre son écharpe de style bohème.
Je saisis alors un bout de ce tissu soyeux, tire dessus en la regardant, et ajoute limite en grognant:
-Tu AVANCES !
Elle s’arrête de plus belle, me défiant du regard.
J’ai juste envie de la gifler.
Je déteste le mensonge.
Elle voit alors que ça va VRAIMENT mal se passer, surtout pour son petit cul, si elle ne le bouge pas plus vite !
Elle cède. Et c’est tant mieux sinon ma main partait. Là, maintenant !
Tout comme elle m’avait dit : « - Attends mais attends ! » quelques minutes auparavant dans la rue,
elle me dit maintenant : « -Arrêtes, mais Arrêtes ! » en gesticulant sous les claques qui s’abattent sur ses fesses.
Je l’entends à peine tellement je suis en colère ! Littéralement, je vois rouge ! Ainsi placée, juste derrière elle, je n’ai d’elle qu’une vision partielle, son buste sous mes yeux et son cul sous ma main.
Son pull est un peu remonté et dévoile ses reins. Cette peau blanche qui apparait contraste avec la couleur de l’habit, et cela m’enflamme totalement. Loin de calmer mes coups sur son fessier, cette petite bande de peau nue m’obsède et j’ai très envie de claquer le tissu tendu juste en
dessous jusqu’à le faire…. Disparaitre, pour en révéler davantage.
Comprenant alors que je vais continuer encore, elle se retourne, croise mon regard noir et tente de s’échapper.
Mais je continue à claquer. De plus en plus fort, une poche puis l’autre, sur les côtés aussi, aucune surface de tissu n’est épargnée et ses fesses en dessous non plus.
Elle grogne, et me dit alors :
AÏe !Arrêtes !Tu..me..fais..mal !en se jetant en avant sur le lit de plus belle et en se contorsionnant.
Je m’arrête net, une claque en suspens. Je l’attrape sous le menton pour la forcer à se retourner et me regarder :
-Tu veux VRAIMENT que j’arrête ? La questionnais-je en grondant.
Elle se tait, baisse les yeux, et regarde à nouveau la couette, faisant non de la tête.
C’est bien ce que je pensais. Oh non, je ne m’arrête pas ! Pas maintenant ! La grande montre s’est arrêtée pour nous. Comme souvent pendant une fessée, nous sommes dans cet état second, le temps suspendu au rythme des claques et des AÏe.
- Tiens d’ailleurs !En parlant de montre !Lui dis-je. Revenons-y ! Tu me mens sciemment !
Claque !
Tu te fiches de moi !
Claque !
Je t’avais prévenue !
Je la maintiens fermement en position toujours par le passant de son jeans, et mes mains s’abattent au gré de ma volonté. Ça chauffe ! et ma main, et son cul et ses pensées…
Comme en réponse, elle tente alors un retournement (dans son jeans, c’est chaud ;)), mais aucune chance. C’est sans ménagement que je la rappelle à l’ordre et la remet en position. Je suis tout contre elle, ses fesses contre mes hanches. Je me baisse encore jusqu’à poser mes seins contre
son dos, et la bouche dans son cou je lui dis fermement à l’oreille :
-Tu ne bouges pas !
Mes mains partent alors à la rencontre de son bas ventre, cherchant le bouton, celui du jeans !
Je l’ouvre d’un « tour » de doigts, et passe mes mains de chaque côté au niveau des hanches pour la dénuder.
Elle profite du fait que j’ai laché le passant de la ceinture pour d’une ruade, tenter encore une fois de se retourner et se dégager.
Je lui baisse alors son jeans en un tour de bras et lui assène une grande claque sur la cuisse, qui la fait crier de douleur.
-J’ai dit tu ne bouges pas ! grondais-je, en finissant de lui descendre le pantalon jusqu’aux genoux.
Ainsi entravée, d’un coup résignée, elle s’arrête de bouger. Elle sait que ça va tomber !
Ou alors, cette sagesse passagère est une tentative pour m’amadouer et lui laisser sa culotte…
Et c’est effectivement tentant de la lui laisser. Elle est bleue marine, avec juste un bandeau blanc, et un petit nœud venant se poser comme un papillon sur le haut de la raie des fesses.
Quel joli spectacle ! La voir ainsi courbée, toute habillée, le pantalon a mi-cuisse avec ce dessous mi sage mi coquin…HUUUMM…et ses fesses qui commencent tout juste à rosir…
A croquer ou à craquer.
Je craque.
Mes doigts viennent caresser le doux tissu, tirer sur l’élastique, et s’égarent en passant entre ses cuisses.
Ma bouche s’ouvre sur un O de surprise alors que je sens sa mouille inonder mes doigts, et mes joues rosissent de plaisir. Je déglutis en tentant de me contrôler, et ajoute mi interloquée (la mauvaise foi vous savez.), mi irritée :
-Mais tu mouilles ! En plus !
Je vois ses yeux s’agrandir de surprise, de gêne, et ses joues virent aussi rouges que ses lèvres. Elle tente un :
-quoi ? euh..Non !
avec un sourire entendu, celui qui veut dire : inutile de nier t’es grillée.
-Je vais donc continuer à te punir, puisque tu ne comprends pas.
Alors je me dirige vers ma commode, et choisis une ceinture. Elle la regarde les yeux agrandis, son cuir est fin, brillant et elle ‘n’est pas large. Elle cingle fort. Je vois ses mains froisser les draps, son buste se soulever à chaque coup et ses fesses se contracter attendant le suivant. Au dizième,
je lui intime simplement Vas au coin !
Elle est encore plus rouge (si si c’est possible ! On va y arriver à la même nuance que le pull..) et va pour se diriger vers le coin. Se sentant certainement entravée, elle se baisse pour ôter son pantalon. Quand tout à coup, je vois un petit sourire en coin se dessiner sur son visage. Ses yeux
deviennent espiègles. Elle joue ! alors ses gestes se font langoureux, presque lascifs. Elle prend son temps, me fixant droit dans les yeux, une jambe, puis l’autre, ce petit air provoquant dans les yeux, comme une invitation…
Je la regarde faire, saisie. Non mais je rêve! me fis je en réflexion en souriant. Comment ôter un jeans peut-il être si sensuel ?
Avec sa bouche finement dessinée, ses traits aiguisés, ses cheveux en bataille, son pull rouge et ses fesses nues. Elle a un charme fou.
Plus je la regarde, plus je la détaille et plus je me dis : elle l’a. Ce « je ne sais quoi », qui la rend charmante, pétillante, crépitante, comme une flamme.
Elle m’a embrasée. Ces cinq minutes à la regarder au coin m’ont plongées dans un état second, entre excitation et extase.
Je la rejoins alors, et toujours dans son dos laisse mes mains filer sous son pull. Caressant ses reins, passant sur ses hanches, caressant son ventre doux et chaud et remontant vers ses seins.
Je les découvre nus, pointes tendues. Erigées. Là c’est moi qui vais me liquéfier. Je sens une intense tension dans mon bas ventre alors que j’ondule tout contre elle. Je sens ses fesses répondre à mes mouvements et son bassin venir à la rencontre du mien.
N’y tenant plus, je la retourne alors pour que les yeux dans les yeux, je lui soulève ce pull, lui prenne la bouche et lui caresse les seins. Je la vois se tordre et gémir de plaisir sous ma main, sous mes baisers et sous ma langue enflammée.
Oh oui petite, je suis quand même contente de te retrouver.
Elle s’endort lovée, une jambe passée par-dessus la couette, son visage apaisé, la ceinture posée à côté d’elle.

Cinglantes répliquesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant