10-Le drame de l'Occamy à un oeil

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Hello ! J'espère que vous allez bien. :)

Je m'excuse, encore, de ne pas publier le prochain chapitre des "Fils qui nous déchirent". La semaine dernière a été compliquée au niveau personnel, je n'avais pas du tout la tête à l'écriture... A pas grand chose, hormis Radio silence, d'ailleurs (que je vous conseille btw, j'ai adoré, même si je suis détruite).

J'ai eu du temps aujourd'hui, donc j'ai écrit ce petit chapitre du What If qui était en partie déjà rédigé. Alors, je vous dois bien cela.

Bonne lecture. <3

*

10 – Le drame de l'Occamy à un œil

22 juin 1986

Comme toujours, Elizabeth patientait sur le tapis du salon. Elle était allongée sur le dos, la tête vers la cheminée. Son cou souffrait, mais elle adorait cette position. A vrai dire, elle tournait et retournait depuis une éternité. Le temps ne lui avait jamais paru aussi long et son mal de ventre ne se calmait. Il s'était installé quelques jours plus tôt et se tordait au fil des secondes. Elizabeth ne s'en défaisait pas. Elle aurait pu demander une potion à sa maman, mais elle lui aurait posé trop de questions sur le pourquoi et Elizabeth refusait d'y répondre. En parlant d'elle, sa maman passa dans le salon :

— Que fais-tu là, petit cœur ?

— J'attends Parrain, il devrait arriver dans sept minutes, répondit-elle en regardant l'horloge.

— Il aura peut-être du retard, tu sais ? remarqua sa maman en s'agenouillant près d'elle. Tu ne veux pas aller jouer ou nous aider à faire à manger ?

— Parrain n'est jamais en retard.

Les yeux émeraude de sa maman la regardèrent, Elizabeth y lut qu'elle était inquiète. Elle tourna la tête, elle ne voulait pas discuter avec sa maman et elle ne voulait pas que sa maman devine qu'un problème l'envahissait. Son ventre devint plus douloureux, elle caressa la tête de son Occamy à un œil.

Elizabeth entendit sa maman se relever pour rejoindre la cuisine. A cet instant, la cheminée crépita. Elizabeth ne bougea pas, elle savait que ce ne serait pas son parrain. Puisqu'elle ne se trompait que rarement, son Oncle Patmol et Tante Mary apparurent chacun leur tour. 

— Bonjour, petite Potter, s'accroupit Tante Mary pour lui faire un bisou sur la joue.

— Bonjour, Tante Mary, répondit-elle sans beaucoup d'enthousiasme.

Même la marque rouge du rouge à lèvre de Tante Mary ne lui remontait pas le moral. Son Oncle Patmol s'agenouilla aussi et il lui pinça le nez pour l'empêcher de respirer.

— EH ! ARRETE DE M'EMBETER ! rugit-elle.

— Tu ne dis pas bonjour à ton oncle préféré ? lui demanda-t-il, de plus en plus moqueur chaque jour.

— Bonjour, Oncle Patmol, enchaîna-t-elle si elle ne voulait pas se faire gronder. Tu peux te relever, s'il te plaît ? Je ne vois plus la cheminée.

Sirius et Mary se relevèrent en se lançant une œillade curieuse. Que pouvait bien avoir Beth pour être aussi apathique ? Ils rejoignirent la cuisine où Lily et James préparaient le repas du midi. Ils auraient bien pu utiliser la magie, mais Lily était claire : certaines choses méritaient des mains et non des enchantements.

— Votre fille est folle, vous le savez ça ? railla Sirius en désignant la petite fille.

— Elle est contrariée depuis deux jours, soupira Lily. Mais impossible de savoir pourquoi.

What If : Les fils qui nous unissentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant