Une étoile Fustigée

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Étoile 🌟

J'ose espérer que j'en suis une... Depuis que tu es partie, maman, je suis là, assise, le regard perdu sur le jouet que tu m'avais offert pour mon douzième anniversaire : cette poupée avec une étoile dans l'iris.

Je me rappelle encore ce jour où tu m'avais tendu le cadeau en souriant :
— Tiens, mon étoile, voici ton cadeau d'anniversaire. Sois comme cette poupée, garde toujours ton sourire avec toi.

Tu me chérissais tant... Chaque jour, tu me rendais heureuse. Mais maintenant, tu n'es plus là. Papa, lui, ne passe jamais de temps avec moi comme il le faisait avant. Il est trop occupé avec sa nouvelle épouse. Pourtant, cette femme, la co-épouse de ma tante Yacine, se préoccupe parfois de moi...

Sept ans... Cela fait déjà sept ans que tu n'es plus là. Que Dieu t'accueille dans son paradis.

— AMINATA ! AMINATA ! Mbam bou bone bi ! Boumala fekké sa nekk bobou... (Espèce d'ânesse maudite ! Si je te trouve encore enfermée dans ta chambre, tu vas voir !)

La voix stridente de ma tante Yacine résonne dans toute la maison.

Yacine Niang est la première épouse de mon père. Elle a cinquante ans, soit cinq ans de plus que lui, et elle est aussi sa cousine du côté maternel. Depuis vingt-cinq ans de mariage, elle n'a eu qu'une fille, Ami Diobé.

Je sors rapidement de ma chambre pour éviter qu'elle ne vienne me chercher elle-même.

— Tata, comment tu vas ? dis-je d'une voix hésitante.

— Imbécile ! Enfant maudite ! crache-t-elle avec mépris.
Ça ne me surprend pas de toi... Tu tiens ça de ta mère ! À cause d'elle, mon mari ne m'a jamais regardée avec amour après la naissance de ma fille. Un an de mariage seulement, et il épouse cette femme ! Depuis qu'elle a franchi les portes de cette maison, je n'ai plus jamais pu avoir d'enfants...

Elle marque une pause, me fixe avec dégoût, puis reprend :

— Quand cette traînée est morte, j'ai cru que j'allais enfin vivre en paix... Mais à peine un an plus tard, ton père a encore épousé une autre femme, soi-disant pour "prendre soin de toi". Pff... Je suis sûre que cette Awa Sarr l'a marabouté !

Je la regarde, outrée.

— Tata, je ne te permettrai pas de dénigrer ma défunte mère ainsi ! hurle-je. Elle et papa s'aimaient ! Ce n'était pas un mariage arrangé comme le tien !

BAM !

Sa main claque violemment sur ma joue. La douleur est cuisante, mais je n'ai même pas le temps de réagir qu'elle me saisit brutalement et me traîne jusqu'à la cuisine. D'un geste brusque, elle attrape un couteau et me l'appuie sur la cuisse.

Je me tais. Je la laisse faire. Comme d'habitude...

Après m'avoir torturée elle me lance un dernier regard haineux, elle me repousse dans ma chambre et verrouille la porte.

— Démon ! gronde-t-elle. Tu ne sortiras d'ici que demain matin à la même heure tu ne vas rien manger comme ça tu fermeras ta
gueules .Cria ma tante
Mon Dieu est-ce que je mérite ce qui m'arrive 😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭😭
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